20/03/2008
La nuit qu'il fut livré
1- La nuit qu'il fut livré, le Seigneur prit du pain,
En signe de sa mort, le rompit de sa main :
"Ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne
Afin de racheter tous mes frères humains."
2 - Après qu'il eût soupé pour la dernière fois,
S'offrit comme victime au pressoir de la croix :
"Mon sang, versé pour vous, est le sang de l'Alliance ;
Amis, faites ceci en mémoire de moi."
3 - Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins :
Ta mort, nous l'annonçons par ce pain et ce vin.
Jésus ressuscité, ton Église t'acclame,
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin !
4 - Tu viens revivre en nous ton mystère pascal :
Éteins en notre chair le foyer de tout mal.
Nous sommes tes sarments, sainte vigne du Père :
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal.
5 - Seigneur, nous attendons ton retour glorieux :
Un jour tu nous prendras avec toi dans les cieux.
Ton corps est la semence de vie éternelle :
Un jour tu nous prendras à la table de Dieu.
D. Rimaud
22:46 Publié dans Actualités, Poèmes, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
Jeudi Saint
Au lavement des pieds, le vrai visage de Dieu apparaît, et la seconde échelle de valeurs nous est enfin révélée. La véritable grandeur, c'est la générosité. Et le plus grand est celui qui donne le plus, qui donne tout, qui donne infiniment... qui n'est qu'Amour et qui ne peut qu'aimer. Le vrai visage de Dieu se révèle enfin, ce vrai visage, inconnu, insoupçonné, imprévisible et merveilleux, ce Visage de Dieu que le monde d'aujourd'hui attend et ne connaît pas encore." (Maurice Zundel)
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15/03/2008
Rameaux
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la ville ;
pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire ;
pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage ;
pourquoi souillerez-vous
mon corps de pourpre
et de crachats ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe ;
pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseau
en vous moquant ?
Les sourds entendent les muets
bénir le Fils de l'homme ;
pourquoi hurlerez-vous si fort :
« A mort ! Crucifie-le,
Crucifie-le » ?
Je vois que dansent les boîteux
le long de mon cortège ;
pourquoi vouloir percer des clous
les mains qui ont pitié,
pitié de vous ?
Vos yeux guéris d'aveugles-nés
contemplent la victoire,
pourquoi m'ouvrirez-vous le cœur
sur l'arbre de la croix,
comme un agneau ?
Didier Rimaud
21:59 Publié dans Actualités, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2008
Journée de la femme en poésie
Il est seize heures , je dispose de quelques minutes
Pour savourer une orange à la chair juteuse et sucrée.
Et je suis malheureuse de penser : Ingrid n’en déguste plus ,
Même si elle en mange son goût doit être fade , altéré ,
Dans la jungle colombienne sa liberté perdue .
Dans sa mémoire affective , des images du bonheur et de réussite
sont toujours présentes , elles la rassurent , la portent .
INGRID BETANCOURT , jeune députée et sénatrice
Fatiguée, amaigrie et blessée en son âme et son corps
Séquestrée par des insurgés , son moral est bas et ses forces s’épuisent .
Alors pour tenir, elle passe inlassablement , encore et encore
Le film de sa vie d’avant , dans sa tête , le jour et la nuit
Les images se bousculent et apparaissent les visages de ses enfants
Quelle n’a pas vus depuis six longues années, à ses visages chéris
Elle sourit et pleure , ils lui manquent atrocement .
“ Courageuse Ingrid, tu mérites la liberté”.
Et tu l’auras bientôt, car souhaitée par tous ceux qui se soucient de toi.
Souffrant de la faim , abandonnée et meurtrie , offensée dans ta dignité,
Ces FARC te la rendront , ainsi qu’aux gens qui sont auprès de toi
Aussi privés de liberté , vous rentrerez chez vous , heureux et soulagés ....
Car même dans le cœur d’un guerrier , il y a trace d’humanité
Pour avoir été conçu par des parents amants et aimés .
De par les sites de “ La journée de la femme 8 mars 2008 “,
A travers le web mondial , les médias écrits et télévisés ,
Le monde sait que tu as combattu la corruption et le trafic de cocaïne.
Ingrid , il faut que tu saches que ta lutte n’est pas ignorée ,
Tu es notre modèle , notre grande DAME .
Tes parents , amis et admirateurs , réunissent leurs pouvoirs de persuasion
Envers les autorités responsables pour ta remise en liberté immédiate .
Courageuse Ingrid , jamais nous ne t‘abandonnerons .
Tu demeures dans notre coeur et nos plus fidèles pensées ,
Et si pour nous , la paix et le bonheur font l’alchimie de notre quotidien ,
Dans ce quotidien , nous avons gardé une place pour toi
Et les autres séquestrés ......
Cette place a un nom commun à tous : LIBERTE !
CHANTAL CAUBLOT
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13/02/2008
Adieu Henri
Henri Salvador est mort ce matin
Interview de Henri Salvador avec Stéphane Larue et Kamel
Henri Salvador: Juanita Banana 1966
14:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2008
"Dix conseils" pour le carême
1. Prie. Chaque matin, le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie
2. Cherche dans l'Évangile du dimanche, une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine.
3. Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n'as pas besoin pour vivre - un article de luxe - donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une œuvre. Offre-leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
4. Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu'un. Avant qu'il ou elle ne te le demande.
5. Lorsque quelqu'un te tient un propos désagréable, n'imagine pas que tu doives aussitôt lui rendre la pareille. Cela ne rétablit pas l'équilibre. En fait, tu tombes dans l'engrenage. Tais-toi plutôt une minute et la roue s'arrêtera.
6. Si tu zappes depuis un quart d'heure sans succès, coupe la TV et prends un livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi: il vaut mieux zapper entre humains et cela marche sans télécommande.
7. Durant le Carême quitte toujours la table avec une petite faim. Les diététiciens sont encore plus sévères : fais cela toute l'année. Une personne sur trois souffre d'obésité.
8. 'Par-donner' est le superlatif de donner.
9. Tu as déjà si souvent promis d'appeler quelqu'un par téléphone ou de lui rendre visite. Fais-le finalement.
10. Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. Cela coûte en effet 30% moins cher. Mais ton armoire à vêtements bombe et déborde également de 30 %.
Ces « Dix conseils » du Cardinal Daneels ont été publiés dans la revue du vicariat Pastoralia et par l’agence catholique belge CathoBel.
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