Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/03/2012

Terre d'envol

Terre recto.jpgPour dire le plaisir à la lecture de « Terre d’envol » de Thierry Piet – éditions Echo Optique.

Quelques fragments de la préface…

Bernard Grasset ouvre la porte et d’emblée nous fait entrer dans l’univers de ce recueil : « une forme d’éblouissement, d’humble illumination sur le chemin de la plénitude (…) la parole de Thierry Piet évoque le ciel en contrepoint du temps, suggère l’éternité. (…) le poète cherche à se tenir debout dans le mystère… »

Quelques fragments de poèmes…

La page blanche, la plage où s’effacent les pas « sur la page déserte » ; sur la page te sur la plage, en solitaire, le poète trace le signe, entre les silences et les questionnements. Il est invité à « voler vers la lumière », à rencontrer « neige d’oiseau » et « neige d’ange » pour « un écrit en langage universel ».

Ecrire pour se connaître ;l’écrit est une quête d’éternité. Au fil des saisons s’égrène le temps « l’été/l’éternité », « l’automne/frémit », « Novembre/caresse les collines », « fin décembre/nuit de givre ». Une vie d’homme, au fil du temps qui a fait son œuvre : « la pendule pourrait s’arrêter/d’un moment à l’autre » et pourtant : »c’est l’heure/de l’offrande » car il faut se donner pour devenir : »un arbre ivre/de vent et de lumière », un arbre « déraciné de son poème », pour « n’être qu’un poème/sur la table et aux cieux ». Alors l’éternité prend racine en cette terre où « il nous est bon d’être ici » ici « au lieu-dit Poésie » afin que « l’oiseau porte haut/nos rêves de légèreté/de pureté et de liberté » « sur une terre d’envol ».

Ghislaine Lejard dans le n°15 des Cahiers de la Rue Ventura

00:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)

26/10/2011

Rivières souterraines

barouh.jpgInoubliable auteur-compositeur-interprète, entre tant d’autres succès, d’Un homme et une femme, Samba Saravah, La Bicyclette… ; Acteur ; Homme de théâtre ; Sportif, passionné de volley-ball, de rugby, de chevaux ; Réalisateur -l’un des premiers à utiliser une caméra vidéo- ; Créateur du label Saravah (auquel nous devons Higelin, Brigitte Fontaine, Pierre Akendengue, Nana Vasconcelos, Jean-Roger Caussimon…) ; Fédérateur de rencontres (amoureux du Brésil, il est de ceux qui en on fait connaître la musique et les chanteurs, en France). Pierre Barouh est un infatigable passeur de LA CHANSON, qui « envahit son esprit et jalonne son parcours ». 
Aujourd’hui, où l’on crache une biographie comme un noyau de cerise, il s’excuse presque d’avoir mis quelque vingt-cinq ans à écrire le livre de ses rencontres ! Conté selon les méandres incontrôlés d’un récit étranger au formel -arbitraire- de ce genre d’ouvrage ; Habité par « l’obsession de l’autre rive » qui, depuis son adolescence, conduit cet insatiable voyageur-baladin (estampillé « profession : voyageur », dès son premier passeport), ce flâneur solitaire à la quête des autres, pratiquant «l’auto-stop dans les deux sens », sac et guitare sur le dos ; Embarqué au fil de ses rencontres qui deviendront autant de rivières souterraines « connues, reconnues, perdues de vue, retrouvées… », portées par le souffle de « l’effet pollen » pour témoigner des choses qui l’émeuvent. « Comme une mémoire, une tradition orale à transmettre».

Dans un sourire, il lui tend la main. 
Vers un voyage de plus…

(éditions : à vos pages)

SITE

12/10/2011

Premier roman

Du temps qu'on existait

Marien Defalvard

du-temps-qu-on-existait,M57833.jpg

Un premier roman, mélancolique
comme un mois de novembre qui ne finirait jamais.

Du temps qu'on existait, le premier roman de Marien Defalvard, affectionne le souvenir et la contemplation, la mélancolie des stations balnéaires et la lumière sucrée des journées estivales. L'auteur avance d'abord des noms de lieux - Coucy-le-Château, Sacierges, Bouloire - avec quelque chose de proustien, qui peut agacer mais retient l'attention. Puis, commence l'histoire d'un homme, toujours entre deux maisons, dont l'existence est une valse-hésitation.

De 1960 à 2009, le narrateur ne cherche qu'à hiberner, passer à côté de tout, en particulier de la mort. Enfance succulente à Sacierges, dans une demeure très « Grand Meaulnes », adolescence crispée à Paris, puis à Strasbourg, fin des années 1970... Il contemple sa vie de loin, citant Rousseau pour mieux retrouver, dans Les Rêveries du promeneur solitaire, des pensées fraternelles : « Je suis sur terre comme sur une planète étrangère d'où je serais tombé de celle que j'habitais. » Il découvre l'amour avec « un jeune homme normal » qui tente de l'initier à la religion, aux caresses et à la mayonnaise. Puis, c'est l'éternel retour aux années sans nuances, avec l'impression que le mois de novembre n'en finit jamais...

Dandy proustien, décadent à la Huysmans, Marien Defalvard aime les arbres noirs à l'aube, les parcs surannés, les vieux livres oubliés dans des placards. Du temps qu'on existait est un roman plein d'arrogance, débordant de joliesses et de sentiments touffus. Parfois insupportable, souvent audacieux, ce livre est plein d'entêtements furieux et de mélancolie. Tantôt clairvoyant, tantôt emphatique, Marien Defalvard intrigue, tel un ovni tout droit venu de la planète romantique. Son roman est triste comme un chagrin d'enfant ou un regret d'adulte au moment de faire les comptes : « Je savais désormais que c'était ça la vie, cette longueur bizarre et courte, ces moments oubliés, ces journées dans le vide, ces histoires qu'on entend et qu'on ne retient pas... C'était ne plus se souvenir de grand-chose et c'était rassurant d'oublier, on avait l'impression d'avoir duré longtemps, l'existence acquérait quelque chose d'infini, de mystérieux, de profond : on avait vécu. »

Encore un détail : Marien Defalvard a tout juste 19 ans.

| Ed. Grasset | 370 p., 20,50 EUR. (En librairie le 1er septembre.)

Christine Ferniot
Telerama n° 3215 - 27 août 2011
Un roman que je vais risquer à lire.

23/09/2011

Beau à vomir

boavomir.jpeg« Beau à vomir. Visage impassible couronné de ténèbres désordonnées. Hanches étroites, ventre plat, poitrine large (…). Toute cette beauté au cimetière plus tard, un peu verte, ici, un peu jaune là, toute seule dans une boîte disjointe par l’humidité »

Cette citation extraite de "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen est en exergue du nouveau livre de Julien Burri "Beau à vomir" Ce jeune auteur suisse romand nous livre un ensemble de récits magnifiquement travaillé et agréable à lire. Une réflexion sur la beauté éphémère des corps qui ne laisse pas indifférent.
 
 

00:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

27/08/2011

Manset-Bashung

visage-d-un-dieu-inca-gerard-manset.jpgL'un est aussi rare que l'autre se tenait sous les projecteurs. Ils ont pourtant fini par se rencontrer, mais trop tard. Gérard Manset raconte Bashung dans un récit gracieux que j'ai lu cet été.

Lire ICI

19/04/2011

Terre d'envol

Terre recto.jpg

 

Terre verso.jpg

NOUVEAUTE

Voir le site

Commandes