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19/09/2013

Comme des petits pains

276839403.jpgMon "Mange-disque", livre paru il y a tout juste trois semaines, se vend comme des petits pains... sans trop de publicité pour le moment. Ce sont les lecteurs qui me font la publicité et je leur dis un grand merci, car j'ai eu un grand moment de doute en février dernier au moment de prendre la décision de publier ces récits ou non. D'abord parce que le contrat d'édition avec une première maison d'édition qui avait accepté le manuscrit ne me plaisait pas; ensuite parce que je n'étais pas sûr du tout du ton et du style de ces récits, moi qui jusqu'à présent écrivait principalement de la poésie; enfin parce qu'il n'est pas évident d'écrire des faits de vie personnels touchant à l'enfance et partagés avec ma famille. Bien sûr, ce sont des histoires de Monsieur Tout le Monde, et c'est bien ce que je constate quand les premiers lecteurs me parlent aujourd'hui de ce livre, mais il y a toujours cette petite touche personnelle qu'il n'est pas évident de mettre au jour. Si écrire de la poésie est un acte très personnel et engageant, celui d'écrire des récits sur son enfance l'est encore plus, car, j'entends les réactions de mes lecteurs, l'accès à la prose est plus facile que celui à la poésie. N'empêche que l'ensemble reste assez poétique, à ce qu'on m'en dit, et de cela je ne suis pas mécontent du tout. Aucune nostalgie de ces années 60, ce sont plutôt des années source et ressource. Tout est dans l'enfance, c'est ce qu'il nous faut déployer comme adulte.   TP

28/08/2013

Le mange-disque

 

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Un ouvrage de 164 pages, format 13,5 x 21 : 37 récits – 12€

Parution ce 28 août 2013

     Mon enfance s’est écrite toute seule, il y a déjà plus de quarante ans. Mais il a suffi de tirer sur un fil, puis sur un autre et encore un autre pour que le texte  s’impose à moi.

     Pourtant je n’ai rien vécu d’extraordinaire. Tout le monde a une grand-mère Alice, une tata Monique ou un frère Philippe. Entre 1963 et 1973, entre Gâtine et Bocage des Deux-Sèvres et de la Vendée, beaucoup retrouveront à travers ces récits leur propre enfance remplie de jours d’école et de vacances, de pêche à la grenouille et de jeu de mille bornes, d’iles flottantes et de tartes à la rhubarbe, de jardins secrets et de premières amitiés, tout en fredonnant les chansons de la Petite fille de français moyen.

 

 

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Livraison  fin août 2013

 

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03/07/2013

Effacement de Dieu

EFFACEMENT DE DIEU, LA VOIE DES MOINES-POÈTES
de Gabriel Ringlet
Albin Michel, 306 p., 19 €

ringlet.JPGDieu, le moine et le poète. L’écrivain, poète et théologien belge Gabriel Ringlet (collaborateur de La Croix) explore, dans son dernier ouvrage, un triple effacement. Celui du divin, d’abord, que l’on ne voit plus, que l’on n’entend plus, que l’on ne sent plus, qui a disparu « sans laisser d’autres traces que les brèches qu’il a ouvertes en chacun », écrit-il, détournant un roman de Sylvie Germain. 

Cette disparition progressive, mise en œuvre aussi dans les monastères et en poésie, est nécessaire, écrit le membre de l’Académie royale de langue et de littératures française de Belgique, pour mieux se placer à l’écoute du monde. Comme Dieu, le poète se place ainsi « hors champ », à l’écart du monde.

De François Cassingena-Trévedy, moine de Ligugé, à Pierre Thibault, architecte de l’abbaye Val Notre-Dame, en passant par Christophe Lebreton (Tibhirine) ou Jean-Yves Quellec (Clerlande), Gabriel Ringlet suit les traces de sept moines-poètes contemporains, six hommes et une femme. À moins qu’il ne s’agisse de poètes-moines. 

À vrai dire, l’écrivain refuse, à l’instar de Charles Dumont, de l’abbaye cistercienne de Scourmont (Belgique), de distinguer don poétique et grâce monastique. Pourtant, il paraît évident, convient-il, que les poèmes laissés par les moines dépassent largement leur vocation religieuse et participent à la recherche, hésitante mais essentielle, de Dieu par l’homme. 

Gabriel Ringlet retrace les parcours, analyse les mots, explore les influences tant et si bien qu’on regretterait presque la trop grande place laissée aux commentaires. Au détriment de poèmes dont la discrétion laisse néanmoins percevoir la langue de feu dont ils sont faits. Pour toujours tenter, comme écrit François Cassingena, de « toucher Dieu d’un mot ». 

LOUP BESMOND DE SENNEVILLE

Source

21:01 Publié dans Livres, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2013

EphéméRimes

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guicheteau verso.JPG

Autre livre, autre rencontre avec l'auteur...

Son blog:auplaisirdemairym.over-blog.fr

22/04/2013

Sur les feuilles du temps

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Samedi dernier, le l'ai passé toute la journée avec Claude Cailleau qui vient de publier chez Echo optique dans une toute nouvelle collection appelée "L'effeuillée" un nouveau recueil "Sur les feuilles du temps".

Je fais mienne cette réflexion que l'auteur écrit en 4ème page de couverture:"Le poème reste un écrit mystérieux. Venu d'où? Personne ne sait. Pas mêmelepoète qui, pourtant, l'a vu naître au bout de sa plume. Si l'énigme demeure, le message est là, avec, disait Pierre Reverdy, un homme à découvrir entre les lignes, derrière les mots."

Claude Cailleau: Sur les feuilles du tempos - Echo optique - 2013

00:00 Publié dans Livres, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3)

21/04/2013

Chemin de feu

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Samedi j'étais présent au 25ème Printemps du Livre à Montaigu. Comme tous les ans beaucoup d'auteurs, mais aussi beaucoup de monde, beaucoup de rencontres, quelques achats, des découvertes. Et pour commencer le nouveau livre de Bernard Grasset, celui-là même qui a préfacé mon dernier recueilparu: "Terre d'envol". Il s'agit ici de la magnifique rencontre d'une artiste peintre et d'un poète.Un très beau livre, pas seulemnt l'objet, mais aussi le contenu où "tableaux et poèmes tracent un chemin, un chemin de feu, de ferveur, un chemin qui mène de la nuit silencieuse à l'étincelante aurore", écrit le poète en 4ème page de couverture.

Grasset verso.jpg

Chemin de feu - peintures de Glef Roch, poèmes de Bernard Grasset.Le Lavoir St Martin - 2013

20:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2)