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19/01/2017

Ce qui fait l'homme

homorizon.jpgCe qui fait l'homme, c'est l'horizon: celui des flots et celui des crêtes, celui qu'on voit et celui qu'on devine, celui du terre à terre et celui du rêve.

Jean Favier

18/01/2017

Demander

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Nous demandons à Dieu ce qu'il nous plaît. Il nous donne ce qu'il nous faut.

Léon Bloy, écrivain français

07/01/2017

Ne te prive pas d'être heureux

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Il meurt lentement  celui qui ne voyage pas,

celui qui ne lit pas,  celui qui n’écoute pas de musique,

celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions

celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap

lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie,  n'a fui les conseils sensés.



Vis maintenant!

Risque-toi aujourd'hui!

Agis tout de suite !

 

(Pablo Neruda)

05/01/2017

Nos amies les bêtes

hanimal.jpg"Myope comme une taupe»,«rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.

Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

Source inconnue

 

25/11/2016

Fin des temps

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Il pleut! il ne fait pas froid mais il pleut. On l'attendait cette pluie pour abreuver les champs, mouiller le marais, sortir nos parapluies. C'est novembre, la fine pluie de novembre qui arrose de mélancolie nos jours déjà bien courts. Hier, j'ai sorti un vieux disque de Georges Moustaki. J'avais envie d'écouter à nouveau "En méditerranée" pour un peu de soleil et d'exotisme sur fond de nostalgie et d'interrogation. Il y a des chansons que j'écoute comma ça, comme une prière, comme une parenthèse dans la grisaille quotidienne. Puis j'ai sorti un disque d'or de Léo Ferré pour écouter "Avec le temps". Oui, tout s'en va. J'ai l'impression que les jours passent comme feuilles tombant des arbres ou du calendrier. Le vinyle est resté sur la platine pour "La mémoire et la mer", "La solitude", "les poètes" et "C'est extra". Il pleut toujours, et la Parole de ces derniers jours d'année liturgique nous offre les pages colorées de l'Apocalypse. Des artistes en ont fait des tableaux, des tapisseries... Je rêve de voir ce beau livre en dessin animé avec comme illustration sonore le "Quatuor pour la fin des temps" d'Olivier Messiaen.   TP

15/10/2016

Faire sens

bd.jpegBob Dylan n'est pas si loin de Shakespeare. Dans une tirade de Macbeth, ce dernier lance : « La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »

Mais ce constat désabusé est contredit par le simple fait que nous lisons encore cette tirade. Il suffit de la dire pour comprendre qu’un poète, un créateur, est précisément celui qui tire du bruit et de la fureur une œuvre qui fait sens, qui émeut, qui interroge… Et la réussite de Bob Dylan, celle qu’honore le prix Nobel, c’est d’avoir su donner à son art une dimension populaire : il a offert, à tous ceux qui entendent l’anglo-américain, l’accès à une profondeur poétique que la culture de masse, souvent, ignore ou écrase, quand elle ne la ridiculise pas.

JF Bouthors Ouest-France 15 octobre 2016

Texte complet ICI