29/07/2013
Libres
Les oiseaux sont libres. Ils sont seuls. Et sans péché. Ils ressemblent à l’été qui ne concevrait pas l‘hiver, à l’enfant qui ne sait pas mortel, au criminel avant son crime… à tout ce qui ignore la défaite.
Myrielle Marc dans Le Maudit p164 XO éditions 2006
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05/07/2013
Enfance et poésie

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03/07/2013
Effacement de Dieu
EFFACEMENT DE DIEU, LA VOIE DES MOINES-POÈTES
de Gabriel Ringlet
Albin Michel, 306 p., 19 €
Dieu, le moine et le poète. L’écrivain, poète et théologien belge Gabriel Ringlet (collaborateur de La Croix) explore, dans son dernier ouvrage, un triple effacement. Celui du divin, d’abord, que l’on ne voit plus, que l’on n’entend plus, que l’on ne sent plus, qui a disparu « sans laisser d’autres traces que les brèches qu’il a ouvertes en chacun », écrit-il, détournant un roman de Sylvie Germain.
Cette disparition progressive, mise en œuvre aussi dans les monastères et en poésie, est nécessaire, écrit le membre de l’Académie royale de langue et de littératures française de Belgique, pour mieux se placer à l’écoute du monde. Comme Dieu, le poète se place ainsi « hors champ », à l’écart du monde.
De François Cassingena-Trévedy, moine de Ligugé, à Pierre Thibault, architecte de l’abbaye Val Notre-Dame, en passant par Christophe Lebreton (Tibhirine) ou Jean-Yves Quellec (Clerlande), Gabriel Ringlet suit les traces de sept moines-poètes contemporains, six hommes et une femme. À moins qu’il ne s’agisse de poètes-moines.
À vrai dire, l’écrivain refuse, à l’instar de Charles Dumont, de l’abbaye cistercienne de Scourmont (Belgique), de distinguer don poétique et grâce monastique. Pourtant, il paraît évident, convient-il, que les poèmes laissés par les moines dépassent largement leur vocation religieuse et participent à la recherche, hésitante mais essentielle, de Dieu par l’homme.
Gabriel Ringlet retrace les parcours, analyse les mots, explore les influences tant et si bien qu’on regretterait presque la trop grande place laissée aux commentaires. Au détriment de poèmes dont la discrétion laisse néanmoins percevoir la langue de feu dont ils sont faits. Pour toujours tenter, comme écrit François Cassingena, de « toucher Dieu d’un mot ».
LOUP BESMOND DE SENNEVILLE
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01/07/2013
Pas des princes!
« Soyez attentifs à ce que les futurs évêques soient des pasteurs proches des gens : c’est le premier critère.
Des pasteurs proches des gens (…) qui soient à la fois père et frère, doux, patients et miséricordieux.
Qui aiment la pauvreté, intérieure comme liberté pour le Seigneur, et aussi extérieure, comme simplicité et austérité de vie.
Qui n’aient pas une « psychologie de prince ».
Faites attention qu’ils ne soient pas ambitieux, qu’ils ne recherchent pas l’épiscopat.
Qu’ils soient capables de garder le troupeau qui leur sera confié, de veiller sur lui et de le protéger. L’évêque est celui qui veille, qui est capable de veiller.
Les pasteurs doivent être devant le troupeau pour indiquer la route, au milieu du troupeau pour le garder uni, derrière le troupeau pour éviter que quelqu’un ne reste en arrière et pour laisser, en quelque sorte, le troupeau flairer lui-même la route ».
Pape François
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24/06/2013
Je n'aurai pas le temps

Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de coeurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
J'ouvre tout grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de coeurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, c'est bien trop court
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20/06/2013
Partir
Partir, c’est avant tout sortir de soi.
Prendre le monde comme centre au lieu de son propre moi.
Briser la croûte d’égoïsme qui enferme chacun comme dans une prison.
Partir, ce n’est pas braquer une loupe sur mon petit monde.
Partir, c’est cesser de tourner autour de soi-même comme si on était le centre du monde et de la vie.
Partir, ce n’est pas dévorer des kilomètres et atteindre des vitesses supersoniques.
C’est avant tout regarder, s’ouvrir aux autres, aller à leur rencontre.
C’est trouver quelqu’un qui marche avec moi sur la même route,
non pas pour me suivre comme une ombre,
mais pour voir d’autres choses que moi et me les faire voir.
Dom Herder Camara
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