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25/01/2009

Vaincre la lèpre

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Vivre c'est aider les autres à vivre.

56ème journée mondiale des lépreux

24 et 25 janvier 2009

Fondation Raoul Follereau

21/01/2009

Le cercle du silence

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Le cercle de silence de la Roche-sur-Yon est à l’initiative de : RESF, LDH, ACTIF (FASTI la ROCHE/YON), la Cimade, la pastorale des migrants, Toit Solidaire, la mission ouvrière (ACE-JOC-ACO), CCFD.

02/01/2009

Appel de Pax Christi

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Le 11 novembre 2006, à la suite d'événements dramatiques survenus dans la bande de Gaza, les présidents d'un certain nombre d'organisations et institutions chrétiennes, réunies à l'initiative de Pax Christi, lançaient un appel: « Assez de sang et de larmes au Proche-Orient ». Cet appel fut porté au Président de la République en appui d'un projet de Conférence Internationale pour la paix entre Israël et la Palestine. Deux ans plus tard la même « logique perverse de l'affrontement et de la violence » (Benoît XVI – Message de Noël), qui avait motivé cet appel, se déploie de nouveau, avec pour acteurs principaux l'Etat d'Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et ce sont les mêmes populations innocentes qui en sont les victimes. Voilà pourquoi c'est le même appel que Pax Christi voudrait lancer, lourdement grevé de deux années supplémentaires de souffrance des populations et de forfaiture des responsables.

« Assez de sang et de larmes à Gaza ». Aucune raison politique ne saurait justifier le sang et les larmes des innocents, de quelque nationalité qu'ils soient. Nous adjurons Monsieur Ehoud Olmert, premier ministre de l'Etat d'Israël, nous adjurons Monsieur Ismaïl Hanyeh, responsable du Hamas, d'arrêter « le massacre », de mettre fin à une escalade dont le seul résultat est la ruine, la souffrance et la mort. Nous adjurons la communauté internationale de ne pas se réfugier dans les discours inefficaces et les faux-fuyants et d'intervenir dans ce face à face meurtrier. Il est inacceptable que soit dénié à un peuple le droit à la reconnaissance et à la sécurité. Il est encore plus inacceptable que des hommes, des femmes et des enfants innocents meurent sans raison. Quelles que soient les responsabilités des uns et des autres, les acteurs de cette tragédie auront à rendre compte devant leur Dieu de leur aveuglement et de leur cynisme. Il n'y a pas d'autre manière de signifier une volonté de paix que de s'asseoir à une table de dialogue et de négociation.

Le peuple d'Israël et le peuple de Gaza sont nos amis. C'est eux que nous voulons et que nous devons défendre. Ce texte nous l'adressons au Président de la République Française afin qu'il fasse tout ce qui est possible auprès des décideurs du monde entier pour éviter un embrasement plus vaste. Nous l'adressons aux co-signataires de l'appel de 2006, pour qu'ils expriment publiquement leur propre rejet de ces évolutions inhumaines. Nous l'adressons aux hommes de religion que sont le Grand Rabbin Bernheim et le Président Moussaoui, pour qu'ils élèvent leur voix dans ce combat pour la paix. Nous l'adressons aux diverses sections de Pax Christi International pour que par leur intermédiaire de nombreux hommes de bonne volonté se mobilisent en faveur de cette paix.

 

Paris, en la veille de la Journée Mondiale pour la Paix du 1er janvier 2009

+ Marc Stenger

Evêque de Troyes

Président de Pax Christi France

 

 

14/12/2008

Que vive le dimanche!

Que vive le dimanche !

Monsieur le Président,

Je fais partie de ceux que votre discours prononcé au palais du Latran, le 20 décembre 2007, a enthousiasmé. En effet, tout en respectant le principe de laïcité, auquel je suis profondément attaché, vous avez officiellement reconnu qu’il était important « d’assumer les racines chrétiennes de la France et même les valoriser, tout en défendant la laïcité parvenue à la maturité ». Emporté par cet enthousiasme, je n’ai pas hésité - au risque d’être critiqué, et cela n’a pas manqué d’arriver - à lire certains passages de votre discours en chaire, soulignant sa portée historique. Quelle ne fut pas ma déception lorsque j’ai appris que vous souhaitiez modifier la loi de 1906 sur le travail le dimanche !
Monsieur le Président, cette proposition, loin de « valoriser » nos racines chrétiennes, les bafoue. En effet, nous inscrivant dans l’histoire du peuple d’Israël, le dimanche, premier jour de la semaine pour les chrétiens, est par excellence un jour chômé, où le travail ne saurait devenir la norme. Mais si à nos yeux de croyants, le dimanche est le « Jour de Dieu », il est aussi pour nous, disciples du Christ, le « Jour de l’homme », puisque nous croyons que l’homme a été créé à l’image de Dieu. De ce fait, tout ce qui touche l’homme, touche Dieu, et tout ce qui blesse l’homme, blesse Dieu.
Or, votre projet privilégie une vision strictement économique qui blesse l’homme, puisqu’il va favoriser la dislocation de la cellule familiale et du tissu associatif. S’il est adopté, nombre de pères et de mères d’une famille, travaillant dans deux entreprises différentes, risquent de ne plus avoir le même jour de repos. Cela causera un préjudice irréparable à l’équilibre de la cellule de base de la société, et par là même à la société française tout entière. De même, comme l’ont souligné de nombreuses associations, syndicats, partis politiques, et même députés, le dimanche constitue par excellence le jour où se tissent les rapports sociaux à travers notamment les rencontres sportives ou culturelles…
Monsieur le Président, ne l’oubliez jamais : comme l’a proclamé avec force Jean Paul II, pour qui vous avez témoigné de votre admiration, l’économie est faite pour l’homme et non l’homme pour l’économie. Je vous supplie donc de renoncer à étendre le travail dominical et de trouver d’autres moyens pour améliorer le pouvoir d’achat des Français.

Vous remerciant de l’attention que vous porterez à ma requête, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma haute considération.

Père Patrice Gourrier,
Curé de paroisse, psychologue, et « Grande Gueule » sur RMC.

07/12/2008

Le travail, le dimanche

Le travail cesse d’ennoblir l’homme au moment où il commence à l’asservir

Ce message, tiré de la Bible, nous voulons aujourd’hui le mettre en lumière au moment où nous croyons menacées des valeurs qui nous semblent essentielles comme chrétiens et comme citoyens engagés dans le monde ouvrier.

C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous taire devant un projet qui va casser le code du travail, briser la vie sociale et familiale, entraîner une perte des repères de notre société.

Allons-nous devoir travailler sept jours sur sept pour espérer compenser des salaires qui n’évoluent pas et qui ne permettent pas de vivre décemment ? On nous dit que seuls les volontaires travailleront le dimanche. Nous savons que c’est un leurre. Personne n’est dupe de ce « prétendu » volontariat. Peu à peu la loi du marché s’imposera et devant la menace de perdre son emploi, le salarié n’aura pas d’autre choix que d’accepter. Les premiers touchés seront inévitablement les personnes défavorisées, en grande précarité.

Cette légalisation du travail le dimanche touchera d’autres secteurs d’activité (garde d’enfants, transports, approvisionnement, nettoyage…)

Par ailleurs n’irons-nous pas vers d’autres dérives : ouverture des grandes surfaces une partie de la nuit ? Ou encore le travail continu le week-end… ?

Alors quand nous retrouverons nous ?

L’organisation du temps ne peut se faire quand, dans une famille et dans une société, personne n’a le même rythme. Dans notre monde individualisé nous mesurons l’importance de la convivialité, de la gratuité : se retrouver pour faire du sport, faire la fête en famille, entre amis, se cultiver, participer à des manifestations culturelles, vivre un culte religieux… C’est tout cela qui crée le lien social. C’est tout cela qui permet à l’homme de se construire et de vivre en harmonie avec les autres. Car nous sommes des êtres de relation.

C’est quand on veut nous enlever un bien précieux acquis de haute lutte que l’on se rend compte de son inestimable valeur. Comment se rencontrer, se connaître, partager des valeurs communes si chacun est réduit à son individualité ?

Parce que nous sommes convaincus qu’il faut garder le sens du bien commun, de la fraternité et de la justice sociale, nous demandons expressément aux députés et sénateurs de prendre toute la mesure des conséquences qu’engendrerait cette loi et par conséquent de s’y opposer.

Les Délégués et Coordonnateurs Diocésains de Mission Ouvrière des régions Bretagne / Pays de Loire.

Nantes, le 2 décembre 2008

02/12/2008

Non à l'hyper Noël!

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