10/10/2011
Ecrire la vie
Le livre de nos vies n’est-il pas semblable à un cahier d’écolier ?
Il y a les cahiers "grand format" :
C’est pour les grosses têtes, les grands personnages,
ou ceux qui se croient tels !
Pour ceux qui font la une des magazines,
ceux qui se croient, ceux qui en jettent…
Mais gare à l’apparence : du clinquant, du toc,
si à l’intérieur du cahier il n’y a rien !
Il y a les cahiers "format normal" :
Ni trop grands ni trop petits, on a de quoi y écrire
simplement, humblement, sans discours,
les pages de nos vies. celles:
Quelques unes déjà écrites,
de belles pages, merveilleuses et pleines de couleurs.
Et d’autres sales, tâchées, à moitié déchirées…
Mais on n’y peut plus rien : c’est écrit, et la page est tournée.
Ainsi allons-nous tourner les pages de l’année qui finit.
Elles sont ce qu’elles sont : pas de regrets, on n’y peut rien !
Et voici les pages blanches de l’année nouvelle !
A nous de les remplir !
Il y a des pages de toutes les couleurs.
Mais, grâce à Dieu, nos yeux ne peuvent voir si ce sont des pages claires :
des bleues, des vertes, des dorées …
ou des grises, et même des noires, qu’importe !
Nous savons que nous connaîtrons des jours clairs et ensoleillés,
et des jours ternes et gris,
et nous l’espérons, très peu de jours noirs.
Sur ces pages, quelle qu’en soit la couleur,
il nous faudra écrire.
Écrire l’histoire d’une année de notre vie.
Et personne ne le fera à notre place !
Et si nous demandions au Seigneur qu’il soit avec nous,
pour que nous écrivions nos pages sagement,
mais avec joie et enthousiasme,
Avec l’encre de l’Amour !
François Plouidy "Les cahiers de la vie"
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08/10/2011
Le don de soi
Pour pratiquer le don de soi, il faut d'abord s'aimer soi-même suffisamment. Ceci est un accomplissement prioritaire. On s'accomplit ensuite vraiment dans les autres. C'est grâce à l'autre qui t'arrive, et dans lequel tu t'investis, que tu parviens à sortir de tes propres problèmes. Plus on se replie sur soi-même et moins on arrive à s'accomplir. Il faut lutter sur soi-même, par un combat intérieur, physique, psychologique, effectif. C'est primordial de garder un espace de liberté pour s'épanouir, mais c'est toujours le don aux autres qui t'accomplit.
Guy Gilbert
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07/10/2011
Lâcher prise
Lâcher prise,
- c'est renoncer à tout contrôler,
- A vouloir le bien de l'autre,
- C'est renoncer à prouver quoi que ce soit,
- C'est accepter que l'autre est l'autre,
- Et que moi-même, je suis qui je suis, et non pas qui j'avais rêvé d'être.
Lâcher prise,
- C'est faire confiance,
- C'est signer un chèque en blanc sur l'avenir, sur cette vie et sur ce qui lui fait suite.
- C'est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendions.
En fait, lâcher prise, c'est commencer à être vraiment heureux car le bonheur, c'est comme un sillage : il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas. Si on s'arrête pour le contempler, pour le saisir, il s'évanouit aussitôt.
A partir du moment où l'on peut lâcher prise, où l'on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c'est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt qu'agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensable.
R. Poletti
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06/10/2011
Tu trouveras...
Si tu vas au bout du monde,
tu trouveras la trace de Dieu.
Si tu vas au fond de toi,
tu trouveras Dieu lui-même
Madeleine Delbrel
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05/10/2011
Les yeux de l'âme
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient ma même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi, afin de mieux respirer. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant les heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur :
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cigognes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin, la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors : enfin, Il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, ce qu'il vit, fut un mur !
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé, lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait pas voir le mur. "Peut être a-t-il seulement voulu vous encourager", commenta-t-elle !
Épilogue : il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi, on l'appelle présent.
Anonyme
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02/10/2011
Le Chant de la vigne
Lecture du livre d'Isaïe, (V 1-7)
Je chanterai pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau plantureux. Il en retourna la terre et en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu il bâtit une tour et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n'ai fait ? J'attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, je vais vous apprendre ce que je vais faire de ma vigne : enlever sa clôture pour qu'elle soit dévorée, ouvrir une brèche dans son mur pour qu'elle soit piétinée. J'en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j'interdirai aux nuages d'y faire tomber la pluie. La vigne du Seigneur de l'univers, c'est la maison d'Israël. Le plant qu'il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici l'iniquité ; il en attendait la justice, et voici les cris de détresse.
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