26/02/2012
Prier c'est comme
Prier c'est comme... un désert. Rien n'y brille, rien n'y est spectaculaire. On peut même s'y ennuyer car toutes les dunes se ressemblent. Mais tout y est grand, vaste et beau.On y chemine, lentement, les pieds dans le sable chaud. Ce n'est pas un lieu pour les gens pressés, ni pour ceux qui sont efficaces. C'est plutôt celui des enfants, qui ont tout leur temps. Quand on a beaucoup marché et que la soif est trop forte, il n'est pas rare d'y trouver une oasis verdoyante où bédouins et chameaux font une halte. Là, coule une source fraîche.
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25/02/2012
Ferme les yeux
Ferme tes yeux qui sont tes fenêtres. Ferme-les à ce qui est dehors, qui s'agite et qui fait du bruit. Ferme-les paisiblement car le Seigneur est doux. Il aime le silence et le calme. Il ne veut pas forcer le passage et n'aimerait surtout pas casser un de tes carreaux. Son respect pour ta chambre intérieure est trop grand. Ferme tes yeux pour voir l'invisible. Car comme dit le renard du Petit Prince: "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."
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24/02/2012
Jeûner
"Ceux qui jeûnent
jusqu'au bout du jeûne
n'ont plus que la lumière
à la fin pour déjeuner."
François Cassingena-Trévedy
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19/02/2012
Hallelujah
J'ai entendu dire qu'il y avait un accord secret
Que David jouait et qui plaisait au Seigneur
Mais la musique te laisse tout à fait indifférente, n'est-ce pas
Ca se joue un peu comme cela, la quarte, la quinte
L'accord mineur tombe et l'accord majeur s'élève
Le roi déchu compose l'hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah...
Ta foi était forte mais tu avais besoin de preuves
Tu l'as vu se baignant sur la terrasse
Sa beauté et le clair de lune t'ont retourné
Elle t'a attaché sur sa chaise de cuisine
Elle a cassé ton trône et coupé tes cheveux
Et de tes lèvres elle a tiré l'hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah...
Mon amour, je suis déjà venu ici
Je connais cette pièce et j'ai marché sur ce sol
Je vivais seul avant de te rencontrer
J'ai vu ton étendard sur ton arche de marbre
Mais l'amour n'est pas une marche de victoire
C'est un hallelujah froid et brisé
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah...
Il fut un temps où tu me laissais savoir
Ce qui se passait vraiment dans ta tête
Mais maintenant tu ne le montres plus du tout
Mais souviens-toi du moment où j'agissais en toi
Comme le faisait la sainte colombe
Et chaque souffle que nous respirions était un hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah...
Bien, il y a peut-être un dieu là-haut
Mais tout ce que j'ai appris de l'amour
Etait comment tuer quelqu'un qui t'as surpassé
Ce ne sont pas des pleurs que tu entends la nuit
Ce n'est pas quelqu'un qui a vu la lumière
C'est un hallelujah froid et brisé
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah... .
Une traduction de la chanson de Léonard Cohen (1984)
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15/02/2012
Vieillesse
Heureux ceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.
Heureux ceux qui conversent avec moi, même si j’ai désormais quelque peine à bien entendre leurs paroles.
Heureux ceux qui comprennent que mes yeux commencent à s’embrumer, et mes idées à s’embrouiller.
Heureux ceux qui gardent le sourire quand ils prennent le temps de bavarder avec moi.
Heureux ceux qui ne me font jamais la remarque suivante : «C’est la troisième fois que vous me racontez cette histoire !»
Heureux ceux qui m’assurent qu’ils m’aiment et que je suis encore bon à quelque chose.
Heureux ceux qui m’aident à vivre l’automne de ma vie…
(Anonyme)
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09/02/2012
Toute rencontre appelle un lieu
Il est normal que certains lieux se prêtent mieux que d’autres à la communion : clairière dans la forêt ou la montagne, zigurath, pyramide ou grotte. Ces lieux enferment, séparent, distinguent et préservent le sacré, ou bien ils orientent, frappés par le soleil le jour du solstice ou de l’équinoxe. L’Eglise donnera raison à ces nostalgies.
Elle consacrera même ces lieuxcomme s’ils étaient délégués à une protection divine, non plus seulement au nom d’un reflet ou d’un écho, mais désormais au nom d’une présence : celle de l’Arche d’Alliance, et pas seulement de l’Arche, mais du corps du Christ et de sa parole, et non pas seulement du corps et de sa parole, mais de la révélation d’un amour.
Comme certains temples, l’église devra toujours être tournée vers l’attente du Soleil levant, vers Jérusalem, signe qu’on n’est pas maître de la Présence, qui si on la possède c’est pour mieux l’attendre encore, comme on attend chaque jour que le soleil se lève, et qu’en réalité loin que l’on puisse posséder la Parole et la Présence ce sont elles qui nous possèdent.
P. Bernard Bro dans « La beauté sauvera le monde » Le Cerf 1990 p 214
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