Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/08/2006

Quelle est ton espérance?

medium_JV.2.jpgUn autre témoignage de Jean Vanier, fondateur de l’Arche, à la veillée des jeunes lors de la fête d’envoi du synode de l’Eglise de Luçon :

 

« Nous sommes des hommes et des femmes dont le destin est bien plus beau qu’on ose le croire. Je me rappelle, il y a quelques années, j’étais en Haïti. On m’avait demandé de parler à tous les lycéens de la vie et de leurs questions. « Quelle est ton espérance ? » Haïti est un des pays les plus pauvres du monde, les plus souffrants du monde. 

J’ai dit : « mon espérance, c’est toi. » Parce que j’ai vue des personnes comme Jeannine qui est venue chez nous avec leur colère, leur violence parce qu’ils étaient rejetés, parce qu’ils étaient dans l’angoisse et ils se sont levés. J’ai vu des jeunes devenus des assistants qui sont venus du monde du travail, des universités, des écoles. Ils ont pu passer du temps chez nous. Ils étaient transformés. Certains sont venus avec la foi, certains qui n’avaient pas la foi ont tous découvert quelque chose d’important : qu’ils étaient importants et que chaque  personne est importante.  Mon espérance, c’est toi. C’est ton cœur. Ton cœur peut changer. Ton cœur  qui peut devenir plus mature, qui peut devenir de plus en plus beau et de plus en plus vivant. Parce que le sens de ma vie, le sens de nos vies, c’est aimer, être en relation pas pour posséder les gens, pas pour les contrôler mais pour les aider à se lever. Découvrir qu’ils sont bien plus beaux qu’ils n’osent le croire.

Je dirais ça, c’est le seul message que j’ai à donner, c’est que tu es bien plus beau que tu n’oses le croire et qu’avec d’autres en Eglise tu peux faire de belles choses. Parce qu’il y a beaucoup de souffrances dans notre monde, l’écart entre le riche et le pauvre devient de plus en plus grand, les lieux de conflits sont là. Nous pouvons devenir ensemble des hommes et des femmes de paix et avec Jésus qui est le prince de la paix. »

 

12/08/2006

A-Dieu, Maurice!

medium_Christ_Fontenay.2.jpgMaurice est prêtre, il est décédé d'un cancer à 70 ans, la semaine dernière. Voici ce qu'il écrivait à la mi-juin dans un bulletin paroissial:

Quelques échos d'une chambre d'hôpital.


Au petit matin du 12 mai, j'ai dû " lâcher " la Paroisse et les paroissiens de St Sauveur de Belle Croix.., brutalement, une maladie grave, déclarée quelques jours auparavant, m'avait complètement vidé de mes forces physiques.
Entré en urgence à l'Hôpital de la Roche, il m'a fallu " lâcher prise " plus tôt que prévu... sans avoir eu le temps de préparer vraiment le terrain de mon absence.
Depuis ce jour, la communication entre nous n'a pas été interrompue : que de coups de fil, de visites (parfois fatigantes vu l'état précaire de ma santé), de petits mots écrits... m'ont manifesté qu'une réelle communion
existe entre nous. Et je sais qu'elle existe avec bon nombre de celles et ceux qui n'ont pas osé ou n'ont pas pu se manifester.
Merci à tous ! La plupart du temps, je n'ai pas eu la force de répondre : je m'en excuse !

Je sais, je ne reviendrai pas exercer le Ministère qui m'avait été confié dans cette paroisse. Mais sachez que je la continuerai d'une autre manière : par la prière et l'offrande toute simple de ma faiblesse, qui peut devenir richesse dans la force de l'Esprit. Je ne sais pas quelle sera l'issue de ce combat. La mort ne me fait pas peur. Je garde toute ma confiance en Dieu qui est AMOUR, et dont la Puissance de vie, qui m'a permis de venir au monde, triomphera finalement de toutes forces de destruction qui peuvent s'acharner contre moi.

Je reste serein. Je crois aussi dans la capacité des chercheurs et de tous ceux qui se battent contre la maladie dans le monde médical. J'admire les capacités d' attention et de soin de toutes les personnes qui travaillent autour de moi... et qui font tout pour essayer de me mettre debout. Dans ma prière, je ne demande pas grand chose.., sinon de me laisser envahir par l'Amour que Dieu m'offre et de toujours croire en la Vie malgré tout.


Restons en Communion.
Que ces évènements, bousculants  pour moi et pour la Paroisse, donnent à chaque chrétien de grandir et de trouver « sa » place.., pour que l'évangile puisse être annoncé, les sacrements de l'Amour de Dieu toujours offerts, le service de l'accueil et de la charité proposé auprès de ceux qui sont démunis ou plus loin des choses de notre Eglise.., à travers nos 5 Relais.


Je recommence à m'alimenter. . . doucement. . . afin de pouvoir reprendre les traitements de chimiothérapie.
La route sera encore longue... mais le moral est bon... et la couleur aussi!
Voilà ce que je vis actuellement... et comment je le vis.
Pas meilleur que d'autres ! Simplement obligé de me situer, avec ma faiblesse, face aux REALITÉS de L'ESSENTIEL.
Bien uni à tous !


               L'abbé Maurice BROUSSEAU Le 17 Juin 2006
               bulletin du mois de juillet

09/06/2006

Jean Vanier

Samedi et dimanche derniers, fête de la Pentecôte et fête d'envoi qui marquait la fin du synode de l'Eglise de Luçon, j'ai pu rencontrer et entendre Jean Vanier, grand témoin de ce rassemblement de dix mille personnes dont six cents jeunes. Personnellement, je découvrais cet homme, ce grand homme, dans tous les sens du mot 'grand'. Grand et humble, qui a su toucher le coeur de beaucoup avec ses mots simples. Jean Vanier est le fondateur des communautés de l'Arche qui accueillent les personnes handicapées, leurs familles et amis. Il est aussi le fondateur du mouvement Foi et Lumière. Il a passé toute sa vie à donner la place aux personnes handicapées dans notre société qui bien souvent les met à l'écart. Les petits doivent toujours avoir la première place parmi nous. Ils sont des personnes à part entière. Qui que nous soyons, nous sommes aimés de Dieu de la même manière. Tel est le message grand et beau délivré par Jean Vanier, disant aussi que si le bruit ne fait pas de bien, le bien, lui, peut faire du bruit quand le message atteint le plus profond de nous-mêmes pour nous remuer et regarder la vie autrement. TP

Communautés de l'Arche

Foi et Lumière

Les photos de la fête du synode

09:23 Publié dans Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Foi

02/06/2006

Les cinq clochers

Hier, j'ai visité la paroisse dont je serai curé à partir de septembre: St Joseph des Monts et Vallées. Cinq communes forment cette paroisse dans le bocage vendéen. Paysages magnifiques et premiers contacts sympathiques avec la population.

Dans l'ordre: Le Boupère, Les Châtelliers-Châteaumur, St Michel Mont Mercure, Monsireigne et La Flocellière.

31/05/2006

Visitation

Aujourd'hui c'est la fête de la Visitation. Tous les monastères de la Visitation du monde entier sont en fête. Voici comment est né cet Ordre dont la vocation est de contempler le mystère de la Visitation dans la vie quotidienne.

Jeanne Françoise Frémyot était la fille du président du Parlement de Bourgogne. C'était un catholique intransigeant en cette époque des Guerres de Religion. A 20 ans, elle épousa le baron de Chantal qu'elle aima d'un grand amour. Epouse accomplie, pieuse à ses heures, elle était une mère parfaite, mais eût la douleur de perdre en bas âge deux de ses six enfants. A 28 ans, quand le baron est tué d'un accident de chasse, elle se révolte, déteste le malheureux meurtrier malgré lui et, au bord du désespoir, elle s'en remet à un confesseur rigoureux. Quatre ans plus tard, elle entend saint François de Sales prêcher un carême et, reconnaît en lui le maître spirituel dont elle a besoin.
L'évêque de Genève la libère de ses scrupules. De leur confiance réciproque va naître une grande aventure religieuse et spirituelle. Jeanne-Françoise prend le temps d'établir ses quatre enfants dans la vie et fonde l'Ordre de la Visitation-Sainte-Marie, congrégation destinée aux femmes de santé fragile. Après la mort de saint François de Sales, elle maintiendra intacte cette spiritualité salésienne, surtout la vie intérieure abandonnée à Dieu. Pendant 40 ans, elle souffrira de tentations contre la foi, mais l'amour de Dieu lui suffit écrivait-elle.

"Ne vous retournez jamais sur vous-même. Regardez seulement Dieu et le laissez faire, vous contentant d'être toute sienne en toutes vos actions."

22/04/2006

Xavier Grall

Que dire ce matin avant de partir au Printemps du Livre de Montaigu pour rencontrer quelques écrivains et amis et pour vendre et signer quelques recueils de poèmes au stand Echo optique?

C'est alors qu'il me monte sur les lèvres cette phrase de Xavier Grall que je connais par coeur puisque je l'ai mise en citation au début de mon recueil Après toi languit ma chair:

"Et regarder la mer prier le Grand Amant de revenir au plus tôt marcher sur les eaux." dans L'inconnu me dévore.

Quel bel élan pascal pour commencer cette nouvelle journée de printemps!

Quant à Xavier Grall, je lui consacrerai peut-être une note prochainement. En attendant je vous renvoie à sa biographie; et par Google vous trouverez de nombreuses pages sur cet écrivain et poète breton. TP.