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26/09/2018

Un sourire

Ange au sourire de Reims.jpgUn sourire ne coûte rien mais sa valeur est inestimable.
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui que le donne.
Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois immortel.
Il n’est d’homme assez riche pour pouvoir s’en passer,
ni d’assez pauvre pour ne pas pouvoir en donner ou pour ne pas pouvoir en mériter.
Il est le signe sensible de l’amitié.
Un sourire donne du repos à l’être fatigué, rend du courage à l’âme abattue, apporte consolation au cœur endeuillé.
Il ne peut s’acheter ni se prêter ni se voler car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
C’est un véritable antidote que la nature tient en réserve pour toutes les peines.
Et si l’on vous refuse le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez le vôtre.
Nul en effet n’a autant besoin d’un sourire que celui qui n’en a aucun à offrir.

03/03/2018

Deux traces de pas dans le sable

18/02/2018

Bon carême

Avec l'accent canadien, c'est bien!

11/02/2018

Dimanche de la santé 2018

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Seigneur, nous te prions pour toutes les personnes qui subissent la maladie et dont les traitements sont lourds et déshumanisants. Permets-leur de garder le lien avec toi et nourris leur désir de t’adresser dans la confiance leurs doutes et leurs espoirs.

Pour les soignants qui souffrent dans leur travail du manque de temps, de qualité relationnelle, de la surcharge de travail, de sous-effectifs, soutiens-les et renouvelle leurs forces afin qu’ils soient au service des plus fragiles et épanouis-les dans leur fonction.

Seigneur, lorsque je vais à la rencontre de la personne malade, diminuée, parfois défigurée par la souffrance ou la maladie, donne-moi ton visage pour que mon visage puisse manifester ta tendresse, ta bienveillance. Guéris-moi de mes peurs et de mes appréhensions.

« Si tu veux tu me purifier ». A l’exemple du lépreux rempli de confiance envers Jésus, demandons la grâce de reconnaître nos lèpres. Que notre foi soit plus forte pour être témoins des merveilles de Dieu dans nos vies.

05/02/2018

Le vrai silence

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Dans la rue, au travail, à la maison nous sommes constamment agressés par le bruit des autos, des machines ou des conversations bavardes. Et ça nous prend la tête.

Vivre dans le silence ne va pas de soi. La minute de silence les jours de commémoration atteint rarement les 60 secondes, pour les gens des villes dormir à la campagne est angoissant, un blanc à l'antenne nous fait changer de radio, les enfants qui soudainement ne jouent plus en criant sont soupçonnés de préparer des mauvais coups.

Pourtant comme il est bon et reposant d'entrer dans une église pour y goûter le silence, mais pas trop longtemps car la rue et ses magasins appellent !

Il nous faut donc quelques dispositions pour entrer en silence comme on entre en religion.

Quand on veut obtenir le silence dans un groupe de caté, par exemple - ce qui est de plus en plus difficile - inutile de crier « Taisez-vous ! » ça ne marchera pas. Dites plutôt sans élever la voix : « Ecoutez ! » N'est-ce pas le mot qui introduit les dix commandements dans la Bible : « Ecoute, Israël ! » ?

Et ce silence-là, le vrai silence que permet l’écoute, n'est pas un repli sur soi mais une ouverture à autre chose que soi.

Et ceci peut nous mener plus loin que le silence de nos lèvres quand il s'agit de se déprendre des milles sollicitations qui nous tirent hors de nous-mêmes pour nous re-cueillir et nous re-créer. La contemplation d'une œuvre d'art, l'audition d'une pièce musicale pour elle-même et non pas comme bruit de fond ou tout simplement l'humble accueil de ce que me dit mon voisin sur le trottoir ne me seront profitables que si le silence est en moi pour que je sois tout entier à ce que l'instant présent me donne de vivre.

Tout entier aux autres, à moi-même et à Dieu, voilà ce que donne un vrai silence.

TP

03/02/2018

Le jour où

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.



Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.



Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.



Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

 

(Charlie Chaplin)