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12/12/2016

Apprends-nous à attendre

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Dieu
Tu as choisi de te faire attendre
Tout le temps d’un Avent.
Moi je n’aime pas attendre
Dans les files d’attente.
Je n’aime pas attendre mon tour.
Je n’aime pas attendre le train.
Je n’aime pas attendre pour juger.
Je n’aime pas attendre le moment.
Je n’aime pas attendre un autre jour.
Je n’aime pas attendre
parce que je n’ai pas le temps
et que je ne vis que dans l’instant.

Tu le sais bien d’ailleurs,
Tout est fait pour m’éviter l’attente :
les cartes bleues et les libres services,
les ventes à crédit
et les distributeurs automatiques,
les coups de téléphone
et les photos à développement instantané,
les télex et les terminaux d’ordinateur,
la télévision et les flashes à la radio…
Je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles :
elles me précèdent.

Mais toi Dieu
tu as choisi de te faire attendre
le temps de tout un Avent.
parce que tu as fait de l’attente
l’espace de la conversion,
le face à face avec ce qui est caché,
l’usure qui ne s’use pas.
L’attente, seulement l’attente,
l’attente de l’attente,
l’intimité avec l’attente qui est en nous
parce que seule l’attente
et que seule l’attention
est capable d’aimer.

Tout est déjà donné dans l’attente,
et pour toi, Dieu,
attendre
se conjugue Prier.

Père Jean Debruynne (Extatit de Écoute Seigneur ma prière, Prier/DDB)

27/11/2016

Vienne le Juste


Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :

Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur !

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :

Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour !

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :

Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur !

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :

Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie !

 

Hymne du Temps de l'Avent
 
 

19/11/2016

Christ Roi

 

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Sous le regard noir du cuirassé

le Christ est bastonné

 

Son manteau écarlate

écarté

laisse entrevoir

une épaule offerte

un cou lumineux

 

Sur ses cheveux couronnés

le fardeau du monde

et dans ses yeux limpides

beaucoup d’amour

 

TP d'après tableaux du Caravage

22:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

15/11/2016

Courdault

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doux le vent tiède et léger

de lumière et de paix

 

petit havre tranquille

pour le pas des promeneurs

 

entre le vert et le bleu

des volets des maisons

 

s’avance un chemin

d’eau calme azurée

 

la saison mordorée s’impose

tendrement à nos yeux

 

une barque reposée attend

le prochain rêveur

 

qui la fera voyager sous le bleu

des cieux de novembre

 

Courdault

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

09/11/2016

Bordeaux

Serge Lama: Bordeaux (Lama - Obispo) extrait de "Où sont passés nos rêves"

02/11/2016

Qu'y a-t-il après?

cimetiere.jpg

 
Qu'y a-t-il après
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?

Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?

Quand je m'en irai
Pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets

Je cherche déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...

Qu'advient-il de nous
Quand nos yeux se sont fermés
Sur tous ceux qu'on va laisser
Terminer nos rêves
 

Au bout du chemin, si le temps n'existe pas
Où s'en vont tous les visages d'autrefois?

Quand je m'en irai
Pour toujours ou pour jamais
Je voudrais tant te dire encore que je t'aimais

Si les mots parfois sont trop lourds au fond du cœur
Les silences ont la couleur de nos secrets...

Ils me reste encore tant de larmes et tant de rires
Tant de choses à découvrir
Des bonheurs à vivre

S'il fallait partir, moi mon ciel ou mon enfer
Ce serait de te chercher dans l'Univers...

Qu'y a-t-il après
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?

Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?

Quand je m'en irai pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets

Et je sais déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...
 
 
Yves Duteil