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04/04/2006

Tant de belles choses

Même s'il te faut lâcher la main

Sans pour autant te dire « à demain »

Rien ne défera jamais nos liens…

Même s’il me faut aller plus loin

Couper des ponts, changer de train,

L’amour est plus fort que le chagrin…

L’amour qui fait battre nos cœurs

Va sublimer cette douleur,

Transformer le plomb en or

Tu as tant de belles choses à vivre encore…

Tu verras au bout du tunnel

Se dessiner un arc-en-ciel

Et refleurir le lilas

Tu as tant de belles choses devant toi

Même si je veille d’une autre rive

Quoique tu fasses, quoiqu’il t’arrives

Je serai avec toi comme autrefois

Même si tu pars à la dérive

L’état de grâce, les forces vives

Reviendront plus vite que tu ne crois

Dans l’espace qui lie ciel et terre

Se cache le plus grand nombre des mystères

Comme la brume voilant l’aurore

Il y a tant de belles choses que tu ignores

La foi qui abat les montagnes

La source blanche dans ton âme

Penses-y quand tu t’endors

L’amour est plus fort que la mort…

Texte : Françoise Hardy - Musique : Pascale Daniel, Alain Lubrano - 2004

03/04/2006

Quelques artistes nantais

Je vous invite à regarder le site de quelques artistes nantais que j'appécie:

Uberland de Luxe  dans lequel joue mon neveu.

Guillaume Corpard  compositeur et poète de talent.

Jonathan Verleysen  intimiste et chaleureux.

 

08:00 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1)

02/04/2006

Synode et CCFD

L'Eglise de Luçon (Vendée) est en synode. Ce week-end, je participe à ladeuxième assemblée synodale où nous allons voter les orientations pastorales pour les années à venir. Visiter le site.

 

Ce cinquième dimanche de carême est aussi le dimanche où le CCFD (comité catholique contre la faim et pour le développement) fait connaître son action. Visiter le site.

07:45 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

01/04/2006

Sidaction

C'est le week-end pour ne pas laisser gagner la maladie. Plutôt que des discours, voici deux poèmes écrits par des jeunes et trouvés sur le net.

Sida...

Je croyais être meilleure que les autres,
Pourtant mes risques étaient les vôtres,
Je suis allée chercher ce résultat le coeur léger,
Pourtant ma vie a à tout jamais changer.

Je croyais que je pourrais m’échapper,
Mais mes jours viennent de s’effacer,
Je n’aurais pas du...mais c’est trop tard,
Le destin choisi ses victimes au hasard.

J’ai lu cette lettre sans pouvoir réaliser,
Que j’étais séropositive et c’était la vérité,
Je n’avais pas pu penser que ça m’arriverait,
Si seulement je pouvais changer l’imparfait.

Je l’aimais et j’ai oublié de me protéger,
Car quand on est jeune on aime sans penser,
Je n’ai pas penser qu’il pourrait me contaminer,
Son sourire rayonnait tellement de santé.

Et maintenant je ne serai jamais maman,
Je n’atteindrai pas l’âge d’avoir des enfants,
Je dois prendre des pilules pour retarder,
Ma mort qui me semble déjà arrivée.

Elle est dans mon sang cette maladie,
Et maintenant elle fait partie de ma vie,
Mes parents sont déchirés de cet aveu,
Moi qui voulait les voir heureux.

Je vais quitter les gens que j’aime pour toujours,
J’y pense sans cesse chaque jour,
Le temps m’est désormais compter,
En faisant l’amour j’avais oublié.

Je ne crois pas qu’on trouvera un remède,
L’espoir est tout ce que je possède,
Je ne serai plus jamais une adolescente,
J’ai le sida et ma vie sera une attente.

Je vois des médecins à qui je fais pitié,
Et je pense tellement souvent à me suicider,
Je déteste tant le regard méprisant des gens,
Qui se disait mes amis...avant...

Une jeune, anonyme, séropositive

 

Sur le regard illusoire
Que mes yeux portent sur le monde
La vie est parfaite
Sans un semblant d’erreurs
Ni de mauvaises pensées
A l’égard de personnes différentes
A mes yeux tout le monde s’aime
Sans aucune exception
Personne ne juge les autres par rapport
A une race, une religion, une maladie
Ou une vie sexuelle hors du commun
Et pourtant un jour mes yeux
Cessèrent d’être aveugles et innocents
Tel un enfant pur et insouciant
J’ai pu apercevoir au fil des années
A travers une étreinte grandissante
Que le dégoût et la répulsion
Existent en chacun de nous
Certains l’éprouvent envers des animaux
D’autres envers des musiques ou des couleurs
Et d’autres encore contre des personnes
Moi, ce qui me dégoûte ce sont ces gens
Qui osent porter des jugements sur des êtres
Homosexuels ou séropositifs
Cela me désole de voir tant de gens
Gaspiller leur salive
Pour établir des différences dans la société
Juste parce que leur mode de vie
Ne leur convient pas
Cela me révolte que des êtres tels que vous et moi
Soient mis à l’écart
A cause d’une maladie
Qu’ils ne peuvent soigner eux-mêmes
Alors si au lieu de les regarder
De travers et de murmurer tout bas
" Regarde celui-là il est porteur du Sida "
Nous rassemblions nos forces
Pour trouver un remède à ce mal
Qui nous empêche de nous aimer librement
Alors nos regards se tourneraient vers la vie
Et laissant derrière nous le mal et les tragédies
Qu’a causé au fil de ces années
Cette terrible maladie.

Andrea Marques 19 ans, Luxembourg

08:00 Publié dans Cris, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (4)

31/03/2006

Porteur du Christ

Frère Christophe, est un moine trappiste et poète, témoin du Christ en Algérie dans les années 1980-1990 jusqu’à sa mort avec les six frères de sa communauté, tous enlevés puis assassinés en mai 1996. Il choisit l’Algérie et plus particulièrement la région de l’Atlas à la suite de la rencontre de la communauté trappiste de notre Dame de l’Atlas pendant son service militaire dans les années 1970. C’est à la fois la simplicité et la vérité de ce lieu et de cette communauté qui le conduisent à choisir la vie monastique en Algérie. C’est lorsqu’il est à ND de l’Atlas qu’il écrit :
« J’ai aimé cette communauté d’hommes qui s’obstinent humblement et paisiblement à témoigner que Dieu vaut la peine qu’on donne, ensemble, sa vie pour Lui » (in « Aime jusqu’au bout du feu » frère Christophe Moine-Martyr de Tibhirine, éditions Monte-Cristo, 1997)

Au centre de la spiritualité de frère Christophe, il y a le Don. Don reçu de Dieu et Don donné aux autres. Et cette spiritualité, il nous l’a transmise au travers de ses poèmes, poésie du Don.
Suivons frère Christophe au travers de trois chemins :

Le Don : savoir le recevoir « Si tu savais le Don de Dieu » Jean 4
Tout au long de sa vie de moine, frère Christophe est en veille du Don de Dieu pour le recevoir, pour le partager. Convaincu que tout vient du Père son quotidien est rempli du Don.
A la suite de Christophe, je peux essayer de comprendre ce que veut dire pour moi « Don de Dieu », en reconnaissant ce qui est signe de Dieu dans mon quotidien.
Dans un premier temps repérer ces signes, puis prendre le temps de me regarder face à ces dons. Comment ai-je répondu ? Comment les ai-je acceptés ? Qu’en ai-je fait ?
De cette « mise en présence de Dieu » quels fruits ou quelles invitations j’en retiens ? Pourquoi ?

Le Don : savoir le donner à son tour « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Matthieu 10,8
Frère Christophe a donné sa vie pour Dieu, pour le prier, pour l’aimer et l’adorer. Et il a été jusqu’au don ultime de sa propre existence. Il ne m’est peut-être pas demandé d’aller jusqu’à ce sacrifice, néanmoins, je peux regarder dans ma vie quelle est la part que je donne à Dieu, pour le prier, l’aimer.
Concrètement, dans ma vie quotidienne, qu’est-ce que je donne aux autres, de mon temps, de mon énergie, de mon amour ?

Le Don : savoir l’exprimer, jusque dans la poésie et l’art « Amour, quand tu seras mon cœur,
on s’en ira se voir. »
La relation à Dieu de frère Christophe passe aussi par l’écriture. Les poèmes qu’il écrit sont prière, rencontre avec le Père, comme soufflée par l’Esprit.
L’art, sous quelque forme que ce soit (contemplation d’œuvres crées par d’autres, ou œuvre personnelle), peut être prière, ma prière, une expression de mon désir de Dieu, une réponse au don de Dieu, une rencontre avec Dieu.

Source: INXL6  

30/03/2006

Sept vies données

Sept vies données pour Dieu et pour leurs frères en Algérie.

Déjà dix ans!Enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, assassinés le mardi 21 mai 1996, c'est entourés de leurs voisins musulmans bouleversés qu'ils ont été ensevelis dans la terre de leur monastère de Tibhirine, le mardi 4 juin 1996.

L'Eglise d'Algérie les avait associés dans une même célébration aux funérailles de leur protecteur et ami le cardinal Léon-Etienne Duval, archevêque émérite d'Alger décédé le 30 mai 1996.

Frère Christian

(Christian de Chergé), prieur, 59 ans.

Frère Luc

(Paul Dochier), medecin, 82 ans.

 

 

Frère Paul

(Paul Favre-Miville), 57 ans.

Frère Christophe

(Christophe Lebreton), 45 ans.

 

 

Frère Michel (Michel Fleury), 52 ans.

Frère Bruno

(Christian

Lemar-

chand),

66 ans.

Frère Célestin (Célestin Ringeard), 62 ans.

Je connaissais les trois derniers, venus de l'abbaye de Bellefontaine où je vais régulièrement me ressourcer. Je connaissais surtout Frère Célestin (petite photo): quand j'étais étudiant à Nantes, il était de passage dans une paroisse en attendant de rentrer au monastère après une vie où il passait le plus clair de son temps auprès des gens de la rue, des prostitué(e)s, des prisonniers, mais aussi auprès des ouvriers, notamment en Mission Ouvrière. Durant cette année de 'transition', il accompagnait les responsables de clubs Fripounet comme moi en Action Catholique des Enfants.

Pour en savoir plus: ICI

Dans une prochaine note, j'évoquerai la spiritualité de Frère Christophe, moine et poète. TP