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24/12/2008

Poème de Noël

Amis, frères de partout,
il est venu celui qu'on attendait.
Connaissez vous son nom?

 

Je vais vous le dire et dans vos cœurs
son Nom chantera comme une flûte
dans le silence brumeux de la nuit.

 

Portes, ouvrez-vous!
Sur les chemins, faites de la place.
Préparez la maison.
Posez des lumières sur vos fenêtres.
Sachez que la longue attente est terminée.
Levez la tête!

 

Je vous le dis: Il est venu!
Connaissez-vous son Nom?
Je vais vous le dire
et son Nom éclatera
comme des poussières d'étoiles
sur la place du monde.

 

Aujourd'hui, lumineuse sera la nuit
et resplendissant le jour.
Car il est né l'enfant
qui change le monde.
Connaissez-vous son nom?

 

Sur son visage danse le sourire de Dieu.
Il est né, il restera avec nous
et la joie des hommes
devient la joie de Dieu.

 

Il est né, il reste avec nous
et la souffrance des hommes
devient la souffrance de Dieu.

 

Il est né, il reste avec nous
et l'amour des hommes
devient l'amour de Dieu.

 

Il est né, il reste avec nous
et ses paroles portent
la vie en elles comme un printemps
gonflé de promesses.

 

Connaissez-vous son Nom?
Je vais vous le dire
et je voudrai qu'il reste attaché
à votre coeur.
Il s'appelle EMMANUEL
Il est Dieu avec nous.

 

Père Charles Singer
(Fêtes pour Dieu)Fin de l'article

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16/12/2008

N'être que...

N’être que chapeau

Au clou de l’atelier

 

Tel un vieil oripeau

Près d’un chandelier

 

N’être que chemise

Accrochée au mur

 

Vivre dans la remise

De ses morceaux d’azur

 

Se trouver un passage

Où le vent fait du bien

 

Et sans main ni visage

Voyager vers demain

 

Fredonner les chansons

Du dernier Manset

 

Se dire qu’il a raison

De prendre liberté

 

N’être que soi-même

A l’étable du feu

 

N’être que poème

Sur la table et aux cieux

TP

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15/12/2008

Lettre d'un poète

Trouvé sur internet

Je suis une graine,
Qui pousse à l’infini de la haine
Humaine qui s’ennuie et s’engraisse
Je suis une graine,
Qui pousse et finalement, aime.

Je grandis, me mets à jouer
Avec les autres, les regarde rigoler
Entre eux, me mets à écrire
Dans ma tête, je n’appartiens pas à ici
Je suis d’une autre terre.

Ma place ne se dissimule pas sous tant de terreau
Je suis rose, comme tout Homme
Je suis seul, grandis par humilité
Me cache, pour être accepté
Deviens rose, pour me dissimuler.

Sous certaines notes s’en cachent d’autres.
Heureuses, malheureuses,
Il nous suffit de regarder sous les sentiments,
Des autres, des siens, écouter celui d’un auteur
Pour mieux comprendre celui qui se cache en face de nous

Juste, si on s’en donnait la peine.

Malheureusement, je ne suis aucune de ces notes
Je ne cache rien derrière celles qui n’existent pas
Je ne suis pas, ni un ni plusieurs
Je ne suis pas Homme,
Je suis rose.

Le refus d’exister par toutes ces visions
Rejet d’une humanité, des autres, de moi.
De qui je me moque.
Il y a des blessures qui ne guériront pas
Celles de l’enfance, des parents. D’un amour.

Je suis rose, une parmi tant d’autres.
Seconde non renouvelée qui meurt
Sans que les autres ne la pleurent.
Je suis Lettres Glacées, glaçant constamment
Mes épines atrophiées d’une couleur tourmentée.

Prends donc un miroir, je suis humain.
Rien ne sert de penser vivre, c’est mon dernier soir
Celui de l’enfance terminée, celui d’une vie à bout de souffle.
Un regard au plafond. Le dernier oxygène pénétrant mes pétales.
Bonheur ou peine ? Quelle est vraiment son importance lors de la dernière seconde.

Je suis né, et j’en suis mort.
Mais à cela pas de panique, c’est juste chimique.

Anonyme

Le son de la video n'est pas toujours très bon.

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05/12/2008

L'espérance

g122.jpg

La foi que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l'espérance. La foi, ça ne m'étonne pas, ce n'est pas étonnant. J'éclate tellement dans ma création.

Mais l'espérance, dit Dieu, voilà ce qui m'étonne. ça c'est étonnant, que ces pauvres enfants voient comment tout ça se passe et qu'ils croient que demain ça ira mieux, qu'ils voient comment ça se passe aujourd'hui et qu'ils croient que ça ira mieux demain matin. ça c'est étonnant et c'est bien la grande merveille de notre grâce.

Et j'en suis étonné moi-même. Il faut, en effet, que ma grâce soit d'une force incroyable, et qu'elle coule d'une source et comme un fleuve inépuisable. La petiteespérance s'avance entre ses deux grandes soeurs, et on ne prend seulement pas garde à elle.

Sur le chemin du salut, sur la route interminanble; sur la route entre ses deux soeurs, la petite espérance s'avance. C'est elle, cette petite, qui entraîne tout. Car la foi ne voit que ce qui est, et elle, elle voit ce qui sera. La charité n'aime que ce qui est, et elle, elle voit ce qui sera. La foi voit ce qui est dans le temps et l'éternité. L'espérance voit ce qui sera dans le temps et l'éternité. Pour ainsi dire dans le futur de l'éternité même.

Charles Péguy

28/11/2008

Prière du matin

ciel et lac.jpg

Amour qui planais sur les eaux
Et les berças du premier souffle,
Nos âmes dorment ;
Prends-les d’un battement nouveau
Qui reflue au Christ vers leur source
pour déborder parmi les hommes.

Tu es la genèse en tout temps,
Tu es le vent criant naissance
A l’âme obscure ;
Tu nous engendres du dedans,
Tu fais tressaillir le silence
Au fond de toute créature.

Tu es cette voix qui gémit
Dans les douleurs de notre monde
Le nom du Père ;
Mais en retour tu es aussi
La voix apportant sa réponse :
L’amour de Dieu couvre la terre.

Amour descendant aujourd’hui,
Viens agiter les eaux enfouies
De nos baptêmes,
Qui de la mort de Jésus Christ
Nous font resurgir dans sa vie :
Tout est amour dans l’Amour même.

Patrice de la Tour du Pin
Liturgie des Heures

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27/11/2008

Désir

Désir en nous d'un temps
Qui ne s'écoulerait
Mais jaillirait sans cesse,
Et ne s'enfuirait plus
Sans manquer d'advenir,
Ainsi qu'une promesse.

Désir en nous d'un temps
Qui durerait toujours,
Mais comme une surprise,
Aussi stable et présent
Qu'un rocher de granit,
Et vif comme une brise.

Désir de voir l'instant
Rester comme en suspens,
Unique et sans rivage,
Estuaire où le temps
Amoncelle ses eaux,
Concentre tous ses âges.

Mais si l'instant devient
lui-même éternité :
Qu'il garde sa figure,
Et son air imprévu,
Comme un premier amour,
Un souffle et un murmure !

Désir de posséder
Mais sans rien retenir
Car tout n'est que partage :
Aux regards éblouis
Le soleil est offert,
Jouant dans les nuages.

Désir de n'être plus
Nous-mêmes que désir
Dans une pure attente,
Lumineuse et comblée
Mais jamais rassasiée,
Et même plus ardente.

Désir en nous… de Dieu.

CFC (f. Pierre-Yves) STD 1979 LMH

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