21/04/2010
La prière
La prière
Poème de Francis Jammes mis en musique par Georges Brassens, chanté par Saez
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15/04/2010
Recherche
Nous ne cherchons tous
qu'une seule chose
dans cette vie :
être comblés par elle,
recevoir le baiser d'une lumière
sur notre cœur gris,
connaître la douceur d'un amour
sans déclin.
Etre vivant,
c'est être vu,
entrer dans la lumière
d'un regard aimant
Christian Bobin
12:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2010
Printemps des poètes 10
Ermite à genoux
tel un fou
lié à la terre
robe de bure
protège des cailloux
fraternité universelle
que n’épuisent
ses mains ouvertes
pour offrir au ciel
le globe
de nos vies futures
TP dans "Terre d'envol"
22:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2010
Printemps des poètes 8
Au secret de nous-mêmes
l'Insaisissable nous saisit
Dans la lumière
le ciel contemplé
nous allonge et nous étire
et l'oiseau porte haut
nos rêves de légèreté
de pureté et de liberté
TP dans "Terre d'envol"
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16/03/2010
Printemps des poètes 7
Serge Wellens s'en est allé. Il était poète. Sa fierté? Etre célèbre chez les fourmis. Ce qui n'est pas rien, au temps des fausses gloires. Il disait que la solitude est une hérésie. Aussi chacun de ses lecteurs devenait-illico presto un de ses amis - même de loin. Il marchait dans lavie guidé par des chiens d'aveugle étranges et familiers - les mots. Il savait que vivre est une fête lorsqu'on avance vers l'inconnu avec l'amour, le rire et la confiance. L'homme, disait-il, porte une "défroque infiniment mortelle", celle-là même qui vous fait traverser la beauté de l'ici et vous propulse un jour dans les fenêtres d'en haut - sont-ce des lucarnes? Il se méfiait des métaphores et préférait la compagnie des arbres et des humbles à celle des allégories et des raisonneurs. La poésie de Serge était obstinément précaire, si l'on veut bien entendre ce qui prie dans ce mot. Malgré les mauvaises nouvelles en provenace du monde et leur lot quotidien de désespérance, qu'il appelait les "poubelles débordantes de l'aube", il redisait sa foi d'un accent singulier, charnel autant que spirituel:
"Père je crois en toi...
comme en cet arbre
que tu as créé à ton image
tout rugueux d'écorce qu'il est
et lisse et lumineux defeuilles
et qui prend forme de croix
et fait de mes yeux des oiseaux."
Courrier des lecteurs de La Croix du 17 mars 2010 - Emmanuel Godo (Nord)
Lire aussi ICI
18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2010
Printemps des poètes 6
L’aile a frôlé le lac
Il y a neige d’oiseau
un printemps à réveiller
un manque à gagner
un vide à combler
une page à remplir
un besoin de soleil
une envie de vivre
un retour aux sources
TP dans "Terre d'envol"
00:03 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)