26/07/2009
Arrête-toi
Tu ne peux vivre sans cesse dans la course et le bruit,
dans les problèmes sans solution,
dans les contraintes et les gestes répétés.
Ne crois pas trop vite les marchands de soleil.
Les vraies vacances ne se mesurent pas au nombre de kilomètres.
Les vraies vacances,
c’est comme de vrais amis,
ça ne se vend pas, ça ne s’achète pas.
On peut râler sous le soleil on peut chanter sous la pluie.
Savoure les petits bonheurs, les grands coûtent trop cher.
Apprends à t’aimer toi-même et
entraîne-toi ainsi à aimer les autres.
Cultive le sourire, la parole agréable,
au-delà des petites guerres froides quotidiennes.
La réussite du monde,
c’est aussi la fraternité des personnes
dans les rencontres soudaines et libres.
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17/07/2009
Le dimanche
"Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite"
« Avec vous, j’ai suivi avec attention les débats parlementaires concernant la nouvelle loi réglementant le travail du dimanche. Ce que nous vivons dans notre pays est grave et décisif. A l’heure ou le pape Benoit XVI nous enseigne que l’activité économique ne peut résoudre tous les problèmes sociaux par la simple extension de la logique marchande, la France risque de s’engager sur un chemin différent, même si le débat n’est pas clos.
Il existe bien entendu des situations exceptionnelles reconnues par tous qu’il importe de considérer. Ne peut-on pas les gérer, de manière réglementaire en fonction des circonstances, sans voir recours à une loi générale ?
Le repos dominical doit rester la norme. Il procure à chacun ce temps gratuit pendant lequel il peut nourrir sa vie spirituelle, mais aussi vivre l’apaisement et la rencontre de l’autre, plus particulièrement au sein de la famille. Les mots du livre de la Genèse sonnent justes : il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Ils donnent à nos vies un supplément d’humanité.
+Alain Castet, évêque de Luçon »
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11/07/2009
Un temps d'arrêt
Un temps d’arrêt
Oui, arrête-toi, tu ne l’as pas volé.
Tu ne peux vivre sans cesse dans la course et le bruit,
Dans les problèmes sans solution,
Dans les contraintes et les gestes répétés.
Ne crois pas trop vite les marchands de soleil.
Les vraies vacances ne se mesurent pas aux kilomètres parcourus.
Les vraies vacances, c’est comme de vrais amis,
Ça ne se vend pas, ça ne s’achète pas.
On peut râler sous le soleil, on peut chanter sous la pluie.
Savoure les petits bonheurs, les grands coûtent trop cher.
Apprends à t’aimer toi-même et
Entraîne-toi ainsi à aimer les autres.
Cultive le sourire, la parole agréable,
Au-delà des petites guerres froides quotidiennes.
La réussite du monde,
C’est aussi la fraternité des personnes
Dans les rencontres soudaines et libres.
Auteur : A. Monnom
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06/07/2009
Message
Qui de nous peut prétendre épuiser
Tout le message de l’Evangile,
Le réduire à une seule voix, la nôtre ?
N’a-t-il pas fallu à l’Eglise "quatre évangiles"
Pour essayer de dévisager les traits de l’unique
Sauveur des hommes ?
La diversité des visages est le signe
De l’inépuisable richesse de l’Eglise du Christ.
Chacun doit se convertir un peu
Au visage de l’autre pour corriger
Ce que sa vision a toujours de trop particulier.
Cardinal Etchegaray
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13/06/2009
Fête Dieu
“Le corps du Christ. — Amen ! » La simplicité du langage liturgique rejoint celle du charpentier de Nazareth : « D’un morceau de pain, il a fait tout son Évangile. » Dès l’instant où l’hostie touche mes lèvres, le corps glorieux du Ressuscité investit mon corps de chair. Il en va de même d’une goutte de précieux sang offert en viatique à un agonisant. Dans le sacrement de l’Eucharistie, le Christ se donne réellement à moi, sous les espèces du pain et du vin consacrés.
Rien de magique dans ce rite institué par Jésus la veille de sa passion. « Amen », le vocable hébreu prend ici tout son sens : d’un souffle unique, il dit la foi de celui qui s’avance pour recevoir cette nourriture d’éternité et la solidité du Mystère auquel le croyant adhère. « Amen, c’est vrai ! » La confiance seule autorise les communiants à affirmer à la suite de saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, mais Christ vit en moi. Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi ».
Un geste, un mot… J’accepte d’entrer plus avant dans le combat inauguré le jour de mon baptême. L’homme ancien, la femme que je suis doit mourir pour que l’enfant de Dieu vienne au jour : douleur d’un enfantement qui dure encore. Le sacrement de l’Eucharistie nous met résolument sur notre trajectoire filiale. Avec le Christ, nous apprenons à recevoir toute la vie comme un don du Père, dans l’action de grâce. Ce sacrement nous révèle aussi la fraternité sans limites instaurée par Jésus. Nous qui communions, nous sommes le Corps du Christ, signe visible du rassemblement de la multitude dans le Royaume nouveau, lorsqu’il sera « tout en tout ».
Sœur Bénédicte de la Croix,
cistercienne
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10/06/2009
Dieu a-t-il besoin de moi?
La prochaine fois que tu penses que Dieu ne peut pas se servir de toi, rappelle-toi que…
Noé se saoulait
Abraham était trop vieux
Isaac était un rêveur
Jacob était un menteur
Léa était laide
On a trompé Joseph
Moïse bégayait
Gédéon avait peur
Samson avait les cheveux longs et était un coureur de jupons
Rahab était une prostituée
Jérémie et Timothée étaient trop jeunes
David a eu une liaison et était un meurtrier
Elie a voulu se suicider
Isaïe a prêché tout nu
Jonas s'est enfui de devant la face de Dieu
Naomie était veuve
Job a fait faillite
Jean-Baptiste mangeait des bestioles
Pierre a renié le Christ
Les disciples se sont endormis pendant qu'ils priaient
Marthe s'inquiétait de tout
La femme Samaritaine était divorcée, et plus d'une fois
Zachée était trop petit
Paul était trop religieux
Timothée avait un ulcère...
ET
Lazare était mort !
Qu'as-tu qui est pire que cela ?
Alors, plus d'excuses, sers Dieu !
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