08/06/2009
Sans amour
Le devoir sans amour nous rend acharné
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable
La justice sans amour nous rend dur
La vérité sans amour nous rend critique
L'intelligence sans amour nous rend rusé
La gentillesse sans amour nous rend hypocrite
L'ordre sans amour donne un esprit étroit
L'honneur sans amour nous rend orgueilleux
La possession sans amour nous rend avare
La foi sans amour nous rend fanatique
La vie sans amour est sans valeur.
Anonyme
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06/06/2009
Captif de la rue
Paroles d'exclus (vu dans LaVie)
A paris, on ne meurt pas de faim, mais on meurt d'amour la gueule ouverte.
Je suis pas croyant mais j'aime les gens qui croient en Dieu, alors quelque part je crois en Dieu.
A la campagne, on est dans la nature;à la rue, on est dans la nature humaine.
Nous, dans la rue, ce qui nous manque, c'est un regard.
Je manque d'amour.
Le monde aujourd'hui est sans moralité: on respecte plus les chiens que les hommes.
C'est important de parler avec les gens seuls. ça peut les élever, ça peut même en sauver, parce qu'on déprime vite. Il y a dans la rue desvivants qui sont morts! ils n'ont plus de désir.
Moi, je cherche toujours l'intimité, et je la trouve pas, alors oui, je suis captif de la rue.
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30/05/2009
Le sourire
"La plus grande puissance du monde, c'est le sourire. C'est du sourire que nous vivons, comme c'est de l'absence du sourire que nous mourons. Là où il n'y a pas de sourire, la vie s'éteint. Où il y a le sourire, la vie prospère. Il est clair que si le sourire vous est offert et qu'il rencontre un visage fermé, il ne peut plus rien. Si on ne répond pas à cette intimité, rien ne se passe.
Autant le sourire est puissant s'il est reçu, autant il ne peut rien s'il rencontre un visage fermé. Gardez cette image du sourire qui est la seule image véritable de la Puissance divine. Vous comprendrez que Dieu soit à la fois la source de toute vie et qu'il soit le Dieu crucifié.
Si vous êtes le sourire de Dieu, si ce sourire accueille quiconque entrouvre votre porte, la vie renaîtra. Il importe essentiellement à la réalisation de notre mission d'en faire une moisson de joie, de joie pour les autres d'abord, bien sûr, de joie pour Dieu, au premier chef, et de joie pour nous. Le plus grand miracle, c'est peut-être de donner la joie à un être qui a de la peine. C'est le seul miracle que Dieu attend de nous: la diffusion de la joie.
La joie tend à devenir l’état habituel de l’âme contemplative qui célèbre une fête continue, reflet de la célébration éternelle.
La joie brûle sans se consumer dans le cœur des amis de Dieu. Dans le fond de son cœur elle jaillit à la pensée du bien aimé, comme un feu de joie pétillant et clair.
Dans la croix, c’est l’amour éternel qui étend les bras vers nous, c’est notre présence au plus intime de nous-mêmes, blessée en nous et pour nous, qui veut être restituée ou plutôt qui veut nous rendre présents à elle-même afin que le trésor infini qu’elle constitue, devienne vraiment pour nous la source de toutes les joies et l’espace où notre liberté respire.
"Je vous ai dit ces choses pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite"(Jn 15, 11).
La joie de Dieu dont parle Augustin lorsqu’il dit: "et ipsa beata vita gaudere a te, de te, propter te" ("et voilà le bonheur, la joie qui va vers toi, de toi, pour toi")."
Maurice Zundel
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25/05/2009
Marie
Il est midi. Je vois l'église ouverte, il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n'ai rien à offrir et rien à demander. Je viens, seulement, Mère, pour vous regarder. Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela, que je suis votre fils et que vous êtes là. Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête. Etre à vous, Marie, en ce lieu où vous êtes. Ne rien dire, regarder votre visage, Laisser le cœur chanter dans son propre langage. Ne rien dire, mais seulement chanter Parce qu'on a le cœur trop plein, Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains. Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée, la femme dans la Grâce enfin restituée, La créature dans son bonheur premier et dans son épanouissement final, Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale, intacte ineffablement. Parce que vous êtes la mère de Jésus-Christ, qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit. Parce que vous êtes la femme, l'Eden de l'ancienne tendresse oubliée, dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées...Parce qu'il est midi, parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui, parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! Paul Claudel
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16/05/2009
Les jeunes
Les jeunes
Si tu ralentis, ils s’arrêtent.
Si tu faiblis, ils flanchent.
Si tu t’assois, ils se couchent.
Si tu doutes, ils désespèrent.
Si tu ne vas pas au-devant d’eux,
Ils ne se mettront pas debout.
Si tu marches devant,
Ils te dépasseront.
Si tu donnes la main,
Ils seront solidaires.
Si tu pries,
Alors ils seront fils de Dieu !
J’ai commencé avec un, avec deux, avec trois…
J’ai commencé tant de fois !
Et je commence tous les jours !
Il faut savoir recommencer
Toujours recommencer.
Mgr Joseph Cardjin, cardinal belge,
fondateur de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne.
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28/04/2009
Différences
Nos langages sont différents
nous y perdons en unité
mais l'humanité y gagne en diversité !
Nos visages sont différents
nous y perdons en ressemblance
mais l'humanité y gagne en références !
Nos calendriers sont différents
nous y perdons en repères
mais l'humanité y gagne en anniversaires !
Nos chants sont différents
nous y perdons en concordances
mais l'humanité y gagne en résonances !
Nos rires sont différents
nous y perdons en liesse
mais l'humanité y gagne en allégresse !
A cause de la couleur des blés
m'est souvenir des différences !
A cause de la couleur des blés
m'est certitude des ressemblances !
A cause de la saveur du pain
Je goûte la richesse de l'humain !
J.Pierrard
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