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08/03/2021

Journée de la femme

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HOMMAGE AUX FEMMES  (de Grand Corps Malade)

 

Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommageLire l'explication
À votre gente que j'admire qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage

Veuillez accepter Mesdames cette déclarationLire l'explication
Comme une tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

 

Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire
« La femme est l'avenir de l'homme » écrivait le poète
Et bien l'avenir s'est installé … et depuis belle lurette

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vicesLire l'explication
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme

Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce, sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand mère au foyer

Veuillez accepter Mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie et votre tendresse


Veuillez accepter Mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez accepter Mesdames cette délicate démagogie

25/01/2021

Le serpent qui danse

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

À te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur !

 

Charles Baudelaire

 

 

 

04/01/2021

La neige

neige qui tombe.jpg

La neige

 

Regardez la neige qui danse
Derrière le carreau fermé.
Qui là-haut peut bien s'amuser
A déchirer le ciel immense
En petits morceaux de papier ?

Pernette Chaponnière (1915-2008)
L'Écharpe d'Iris

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18/12/2020

Nocturne

Frédéric Pagès: Nocturne, texte de Jean Sulivan.

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09/12/2020

Ma bohème

Poème "Ma bohème" d'Arthur Rimbaud lu par l'acteur Denis Lavant.

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17/11/2020

J'écris

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Seul avec le silence bourdonnant d’abeilles
et la fenêtre en croix
sur l’absence habitée

le coquelicot de la lampe dans la nuit

seul à traduire ce qu’on gagne
à vivre dans un lieu perdu
au bout du monde
où tout commence

où se penchent les ombres tutélaires
de Sérusier de Max Jacob de Ségalen
de Saint-Pol-Roux le Magnifique

seul avec tous
frère des choses
à écouter sans fin venir
les pas de Dieu

la plume à la fine pointe de l’âme
à mains nues

j’écris

 

Gilles Baudry

Le bruissement des arbres dans les pages

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