21/03/2008
Vendredi Saint
La Parole en silence se consume pour nous.
L'espoir du monde a parcouru sa route.
Voici l'heure où la vie retourne à la source:
dernier labeur de la chair mise en croix.
Serviteur inutile, les yeux clos désormais,
le Fils de l'homme a terminé son oeuvre.
La lumière apparue rejoint l'invisible,
la nuit s'étend sur le corps: Jésus meurt.
Maintenant tout repose dans l'unique oblation.
Les mains du Père ont accueilli le souffle.
Le visage incliné s'apaise aux ténèbres,
le coup de lance a scellé la passion.
Le rideau se déchire dans le Temple désert.
La mort du Juste a consommé la faute,
et l'Amour a gagné l'immense défaite:
demain, le Jour surgira du tombeau.
cfc - cnpl
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20/03/2008
La nuit qu'il fut livré
1- La nuit qu'il fut livré, le Seigneur prit du pain,
En signe de sa mort, le rompit de sa main :
"Ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne
Afin de racheter tous mes frères humains."
2 - Après qu'il eût soupé pour la dernière fois,
S'offrit comme victime au pressoir de la croix :
"Mon sang, versé pour vous, est le sang de l'Alliance ;
Amis, faites ceci en mémoire de moi."
3 - Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins :
Ta mort, nous l'annonçons par ce pain et ce vin.
Jésus ressuscité, ton Église t'acclame,
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin !
4 - Tu viens revivre en nous ton mystère pascal :
Éteins en notre chair le foyer de tout mal.
Nous sommes tes sarments, sainte vigne du Père :
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal.
5 - Seigneur, nous attendons ton retour glorieux :
Un jour tu nous prendras avec toi dans les cieux.
Ton corps est la semence de vie éternelle :
Un jour tu nous prendras à la table de Dieu.
D. Rimaud
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15/03/2008
Rameaux
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la ville ;
pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire ;
pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage ;
pourquoi souillerez-vous
mon corps de pourpre
et de crachats ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe ;
pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseau
en vous moquant ?
Les sourds entendent les muets
bénir le Fils de l'homme ;
pourquoi hurlerez-vous si fort :
« A mort ! Crucifie-le,
Crucifie-le » ?
Je vois que dansent les boîteux
le long de mon cortège ;
pourquoi vouloir percer des clous
les mains qui ont pitié,
pitié de vous ?
Vos yeux guéris d'aveugles-nés
contemplent la victoire,
pourquoi m'ouvrirez-vous le cœur
sur l'arbre de la croix,
comme un agneau ?
Didier Rimaud
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13/03/2008
Les poètes
Les poètes sont un luxe nécéssaire.
Ils sont pour l'humanité ce que le printemps est à la nature.
Tant qu'il y aura des poètes, les hommes seront jeunes,
Et le monde ne sera pas prêt de finir.
Nous proclamerons heureux et glorieux,
Les peuples restés assez naïfs et assez crédules
Pour enfanter des poètes
Et pour élever vers le ciel leurs aspirations
Et leurs rêves en langue harmonieuse
Qui n'appartiennent pas à tous les mortels.
Car il n'y a pas de poésie possible sans foi,
Sans espérance et sans amour..
Jules CARRARA (né en 1859)
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11/03/2008
Flaque de lune
Flaque de lune
Halo de projecteur
Poursuite illuminée
Ronde du veilleur
Habiter le silence
Du grand secret
TP
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10/03/2008
Baudelaire pr Saez
Les femmes damnées
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