Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/07/2014

Bord de mer

bord de mer.JPG

Bord de mer

 

mains dans les poches

pull marin

cheveux au large

 

se sentir proche

des éléments

 

un peu sauvage

comme la côte

 

faire corps

sans âge

avec elle

 

TP

22:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)

26/06/2014

Prendre le soleil

untitled.JPG

A chaque détour du chemin

Guetter l’émerveillement

Qui pourrait soudain

Nous embraser tout entier

 

Jusqu’à l’os

Sentir trembler la chair

Qu’un silence profond

Conduit à l’écoute

 

Prendre le soleil

Et goûter l’éternité

Contenue dans l’instant

D'une la goutte de miel

 

L’étincelle craquée

Au dernier silex

De nos résistances

 

TP

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

22/06/2014

Hélène Cadou

Hélène Cadou, poète, épouse du poète René-Guy Cadou, s'en est allée.

deces-dhelene-cadou.jpg

Hélène Cadou a rejoint son époux René Guy Cadou. Née à Mesquer (Loire-Atlantique) le 4 juin 1922, elle venait d'avoir 92 ans.

 

Née en Mesquer en 1922, Hélène Cadou, est l'auteur d'une une importante œuvre poétique. Prix Verlaine 1990, ses deux premiers recueils ont paru chez Seghers en 1956 et 1958. Et l'essentiel de son œuvre a paru par la suite chez Rougerie et chez Jacques Brémond. 

Elle a consacré une grande part de sa vie à la mémoire de son époux le poète René Guy Cadou, avec qui elle s'est mariée le 23 avril 1946, et avec qui elle a longuement vécu à Louisfert, près de Châteaubriant. Elle a longtemps été la conservatrice de l'école de Louisfert est devenue « La Demeure René Guy Cadou», musée maison d'écrivain.

À Nantes, le Fonds René Guy Cadou est géré désormais par la Bibliothèque municipale de Nantes. Hélène Cadou a fait don de l'ensemble des manuscrits et correspondances de René Guy Cadou à la Ville. Ses propres manuscrits y seront aussi déposés.

Hélène Cadou est décédée le 20 juin.

Source

Wikipedia

Site officiel

Là où tout se joue

Entre ciel et terre

On se croit sauvé

 

Mais le ciel retombe

 

Il fait déjà nuit

Pour l’éternité

 

HC. Le Prince des lisières p61

21/06/2014

Demeure le veilleur

9791090819191_1_m.jpg

 

Le livre de ma vie

quel ange de son aile
l'a paginé
et quels pas confondus
avec mes battements de cœur ?

Proche au-delà

fais que jamais
ne se ternisse
l'or d'être seul
avec le Seul

***

Simple miracle d’être là
avec le livre ouvert de ses mains vides
regard tourné
vers le dedans
 
la voix bleu nuit
qui porte en elle tout l’embrasement
de la brisure
 
l’écriture arrachée
à l’invisible
 
et tout ce qu’ensemence le silence
 
 

 

 

 

Gilles Baudry "Demeure le veilleur"   Ad solem 2013
 

Voir ICI

Un livre pour mes vacances!

 

 

00:02 Publié dans Livres, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)

18/06/2014

Tout un monde

Au Lavoir des Herbiers, vendredi 20 juin à 20h30

lecture de textes

écrits en atelier d'écriture

par R. Albert, R. Boutin, Ch Arnou, G Arnaud,

L Lundi, J Rouet, H Downie, Th Piet.

Autour du thème: Tout un monde

Gratuit

Vous êtes invités.

15/06/2014

Incandescence

fouquet-visage-brulant.jpg

Quelle parole tenir

Qui tienne vivant

Et perce l’épaisseur de la mort ?

Quel verbe de chair

Peut soulever la lourde torpeur

Des vivants sans vie,

Réveiller la lumière enfouie ?

Tâche impossible -

Mais la Parole

Venue d’En-Haut

Saigne au cœur blessé -

Le désir

Au dire d’amour renoncé

- Suprême dévoilement -

Ouvre à la conversation verticale !

 

Eric de Rus, Vivre en incandescence, Ad Solem, 2013

 

 

La poésie semble être une façon d’approcher une présence invisible, insaisissable : la poésie est une voie privilégiée pour s’ouvrir à la spiritualité ?

 

Eric de Rus: La poésie est le corps d’une expérience spirituelle. Elle témoigne d’une possibilité autre de percevoir la réalité. Nous croyons à tort que la réalité est une sorte de bloc monolithique dont nous pouvons faire le tour avec nos cinq sens. En vérité il y a de multiples manières de percevoir ce que nous nommons « réalité ». Un paysage, un sourire, un son, peuvent produire en nous des résonances qui varient à l’infini et qui sont d’une richesse inouïe. S’il en est ainsi c’est parce que les êtres et les choses, en passant par l’intériorité du cœur humain, se transforment et acquièrent une densité et une épaisseur de présence chargée d’impressions, de sensations. Percevoir avec le cœur équivaut à un processus de décantation où cette présence invisible est enfin libérée et célébrée par la voix humaine. La poésie est cette voix tissée de mots, de signes qui sont comme autant de mondes symboliques inépuisables. Je pense qu’il n’y aurait pas de poésie si le poète ne se sentait pas précédé par une densité de présence le plus souvent recouverte sous les décombres d’un regard hélas habitué, blasé. Pour moi cette présence qui filtre de manière si ténue à travers tout est comme l’effluve d’une Source cachée jamais atteinte, toujours désirée, et qui suscite la parole poétique.

Source

 

 

 

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)