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04/06/2014

Que ta force me soutienne

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Me voici, Seigneur, vulnérable et blessé

par les lacunes de mon éducation,

par les faiblesses de ma santé,

par les limites de ma perspicacité.

 

J’évolue en clair-obscur

dans un redoutable labyrinthe :

le mauvais, en moi,

exploite mes faiblesses.

 

Les suggestions du mal

me donnent le vertige.

 

Que penser ? Comment savoir ?

Que dire ? Que faire ?

Bonne volonté et générosité

ne font pas le poids.

 

Que ton Esprit me saisisse.

Que ta lumière éclaire mon chemin.

Que ta force me soutienne.

Que ton amour m’accompagne

sur des chemins de salut.

 

Donne-moi la sagesse de Jésus !

 

François Bécheau (dans revue Prier)

01/06/2014

Entre Autres

fct_image.jpgParution de l'anthologie Entre Autres dans laquelle un de mes poèmes est publié sur papier et sur le CD qui accompagne le livre.

Présentation de l'ouvrage

Editions du Petit Pavé

Association Encre

31/05/2014

Les prénoms

Charlotte
Fait de la Compote.

Bertrand
Suce des harengs.

Cunégonde
Se teint en blonde.

Epaminondas
Cire ses godasses

Thérèse
souffle sur la braise.

Léon
Peint des potirons

Brigitte
S'agite, s'agite.

Adhémar
Dit qu'il en a marre.

La pendule
Fabrique des virgules.

Et moi dans tout cha ?
Et moi dans tout cha ?

Moi ze ne bouze pas
Sur la langue s'ai un chat.

René de Obaldia

18:00 Publié dans Humour, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2014

Vitrail

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Va vers toi-même. 

Étonne-toi de toi.

 

 

Accueille la polyphonie qui t’habite.

 

Les couleurs de ta palette sont plus que tu ne l’imagines.

 

Réveille les lumières de ton vitrail intérieur.

 

As-tu déjà contemplé un vitrail de près ?

 

Vu de l’extérieur, il paraît un peu gris et triste.

 

Il faut entrer dans le sanctuaire ou dans la maison.

 

Et s’asseoir.

 

Pas seulement un jour, une fois.

 

S’asseoir souvent, quelques minutes, mais à des heures différentes, quand il fait beau soleil,

quand il fait pluie, par temps de neige ou de brouillard.

 

Quelle vie, un vitrail !

 

A chaque saison du jour une lumière nouvelle.

 

Assieds-toi près de toi, respire un bon coup, laisse un peu de souffle t’envahir, et dis-toi que le premier vitrail , c’est toi.

 

Gabriel Ringlet

10:02 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)

15/05/2014

Les infirmières

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Elles,

entre servitude et service,

n’ont pas le même empressement

pour les compresses,

les piqûres,

et la toilette.

 

Elles,

autour de moi,

ballet de libellules blanches,

bouquets de sourires,

mains qui s’envolent,

yeux qui en ont vu

de la douleur et des pleurs.

 

Elles,

penchées sur le lit,

berceau plus que tombeau.

Parler tout bas et pas trop vite.

Mettre les bas anti-phlébites.

 

Elles,

pour une prise de sang.

Sentir l’aiguille,

ce sentiment

que la Bastille

est facile à prendre.

 

Extrait de "Bon sang" de TP, chemin de croix médical, spirituel et poétique.

18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)

08/05/2014

Joli mois de mai

muguet.jpgOn te dit joli, mais pas toujours…

Le muguet est souvent couché sous le vent et la pluie.

Cette année, il a pointé son nez un peu plus tôt, sans doute pour voir le jour sous le soleil d’avril qui, depuis quelques années, mériterait d’être un mois d’été. Je ne t’en veux pas, tu sais.

 

On te dit gentil aussi, mais pas toujours…

En 45, Paris et La France étaient en liesse. Le mot « Liberté » était sur toutes les lèvres et la joie dans tous les cœurs.

Mais en 68, à Paris les pavés étaient lourds de révolte, les barricades chargées de revendications. Ouvriers et étudiants se donnaient la main pour inventer un nouveau demain. Les printemps, dans le monde, commencent souvent dans le sang. Tu devrais y réfléchir.

 

On te dit Mois de Marie…

Tu n’as pourtant rien revendiqué. C’est la foi populaire qui t’a consacré ainsi ! C’est sans avoir vu que tous les mois de l’année ont une fête dédiée à Marie, et dans la liturgie de l’Eglise le véritable mois de Marie est celui de Décembre, le mois de l’Avent. Je ne te crois pas voleur pour autant, mais je te pardonne quand même !

 

On te dit festif…

Eh oui ! tu donnes le ton dès le premier jour. On fête le travail sans travailler, et dans la foulée on remet ça le huit pour fêter la fin de la dernière guerre mondiale. Et tu t’es arrangé pour avoir l’Ascension un jeudi ! Et parfois, quand le mois de juin ne te le vole pas, tu nous offres un lundi de Pentecôte ! Et entre ça, tu nous places la fête des mères, celles des pères, et celles de tous les enfants qui font leurs communions. Avec toi, je deviendrais paresseux !

 

Mais reste comme tu es, car je trouve en toi toutes les promesses de l’été : un beau temps de plus en plus beau, une plage qui se cache sous des pavés, un 15 août et ses processions, des pique-niques et barbecues en famille.

TP

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)